Edit : je ne sais pas si vous verrez ce qui suit, mais je ne pouvais pas ne pas répondre à vos commentaires.
Merci. Merci de m’avoir lu. Merci de vouloir m’aider. Merci de ne pas me laisser seul.
J’ai tout lu. J’ai répondu quand j’ai pu. Quand j’avais autre chose à dire que “Merci”. Quand ça ne rejoignait pas une réponse à un autre commentaire.
Par rapport aux jours où j’ai écris mon post, je me sens un peu mieux. C’est peut-être d’avoir écris. C’est peut-être de vous avoir lu. Je ne sais pas. Il y a des choses que j’aurai écrit différemment aujourd’hui.
Vous m’avez donner de la force. Des idées. Je vais essayer de m’en servir.
Certains commentaires m’ont beaucoup touché. Beaucoup. 😭
À ceux parmi vous qui ne se sentent pas non plus au top : courage ❤️
Avertissement : ce qui suit, en plus d’être long, n’est pas une lecture joyeuse. Si comme moi vous êtes au fond du trou, il serait peut-être mieux que vous passiez votre chemin.
Ça fait quelques jours que j’ai dans la tête d’écrire ce post. Je ne sais pas pourquoi. Je n’ai pas l’habitude d’écrire. Ni de parler. Vraiment parler. Je n’en espère rien. Peut-être que vider mon sac me fera du bien. Peut-être que pour une fois, parler à quelqu’un d’autre que moi même, ça sera mieux. Je ne sais pas. On verra bien.
Depuis plusieurs mois je me sens déprimé. Plus que d’habitude. J’ai toujours eu des hauts et des bas. Comme tout le monde j’imagine. Mais là le bas devient la norme. J’ai eu la brillante idée de faire un bilan de ma vie et ça m’a mis au fond du trou. J’ai 35 ans et j’ai le sentiment d’avoir raté ma vie.
Professionnellement. J’ai fait de ma passion mon boulot. Sans vraiment m’en rendre compte. Je code depuis que je suis enfant. Depuis qu’on m’a offert un PC jouet VTech à Noël ou à mon anniversaire. C’est pareil pour moi. Je suis né début janvier. J’avais moins de 10 ans. J’ai toujours aimé coder. Naturellement quand j’ai dû choisir ma voie pour mes études, je me suis dirigé vers ce que j’aimais faire. C’étais aussi là où j’étais bon.
Je suis dev depuis maintenant 13 ans. J’aime toujours autant coder. Mais je me rends compte que dev est un bullshit job. Ça ne sert à rien. Ou plutôt on ne code jamais rien d’utile. Juste des idées à la con pour faire gagner plus de fric à des types qui en ont déjà trop. Putain que je suis aigri. Oui j’ai mis du temps pour comprendre le capitalisme. Je gagne bien ma vie, je ne devrais pas me plaindre. Ce métier est ma passion, mais il n’apporte aucun sens à ma vie.
Personnellement. Je suis discret, timide et introverti. Je n’ai jamais compris comment les relations sociales fonctionnaient. Le type qui ne dit rien, qui ne parle que quand on lui pose une question, qui ne sais pas interrompre quelqu’un, qui est incapable d’avoir une conversation, c’est moi. Vous sentez venir la douille ?
Je suis fils unique. Hormis quelques années de coloc pendant mes études et au début de ma vie pro, j’ai toujours eu le sentiment d’être seul. J’avais des amis, certes, mais jamais des amis à qui se confier. À vrai dire j’ai jamais essayé. Je ne sais pas comment on fait. J’ai grandi dans une famille où on ne parle pas de ses sentiments. Alors je n’ai jamais parlé des miens. Salut, ça va ? Horrible expression. Je n’ai jamais osé dire non. Il se passe quoi si je dis non ?
Aujourd’hui je n’ai plus d’ami. Je n’ai jamais réussi à garder contact avec quelqu’un que je ne voyais pas tous les jours, à l’école ou au boulot. Pire, je n’ai pas voulu garder contact. La dernière fois que j’ai vu des amis d’école d’ingé, je savais que c’était la dernière fois. Je ne leur ai pas dit. Ah oui je suis lâche aussi. C’était la dernière fois car je n’avais rien à leur dire, car on n’avait plus rien en commun. Quoi de neuf ? Il n’y a rien de neuf. Je déteste cette question. Chacun à sa vie. Plus ou moins heureuse. Je n’en suis pas jaloux. En fait je m’en fous un peu de leurs vies. Putain je suis égoïste aussi. Je ne pense pas que je leur manque. Et j’ai beau me sentir seul, ils ne me manquent pas non plus.
Je n’arrive même plus à tisser des liens quelconques au travail. À chaque fois que j’ai eu le courage d’aller à un afterwork je me suis senti seul. Vous vous êtes déjà senti seul sans physiquement l’être ? Quand tout le monde autour de vous semble s’amuser et que vous vous avez le regard dans le vide ? C’est horrible. En plus je suis le gars qui ne bois plus. Oui je suis chiant. Et je suis trop timide pour partir avant la fin de la soirée. C’est un enfer ces afterworks alors j’y vais plus.
C’est pareil avec une partie de ma famille. Ceux avec qui je ne me suis jamais senti proche. La famille du côté de mon père. Ils sont gentils et font des cousinades tous les ans. Ils sont trop. 9 cousins dont je suis le plus jeune. Ils ont tous partenaire et enfants. 2 ou 3 jours avec ce sentiment de solitude au milieu d’eux… Je n’ai plus le courage d’y aller non plus. Cet été je vais à un mariage. Je n’ai pas su dire non à ma mère qui a insisté. J’en fais déjà des crises d’angoisse.
Vous voulez savoir à quel point je suis timide ? Sur Twitch je regarde mais ne chat pas. J’ai rejoins le Matrix de Jlai.lu il y a quelques mois. Je lis ce qu’il s’y dit. Mais je n’ai jamais rien dit. De quoi j’ai peur ? Je ne sais pas. Vous avez l’air gentils. Je n’ose pas. Je n’ai rien à dire de toutes façons. Je n’utilise pas mon compte Lemmy habituel pour ce post. Si vous lisez tout, vous saurez qui je suis véritablement et vous n’avez pas besoin de mon identité. Mais les plus perspicaces devraient pouvoir deviner mon vrai compte. J’ai laissé des pistes. Je ne sais pas pourquoi.
Je ne comprends rien aux relations. Peut-être que j’ai rencontré des femmes qui s’intéressaient à moi mais je ne l’ai jamais su. Il me faut des sous-titres pour comprendre ce genre de choses. Jamais je ne ferai le premier pas. Je ne peux pas. Juste être attiré par quelqu’un, que ce soit réciproque, s’enlacer, se parler. J’aimerai tellement connaitre ça.
J’ai toujours eu le sentiment d’être seul et jusqu’à peu j’étais OK avec ça. Ça ne me dérangeait pas. J’aimais ça même. Je menais ma petite vie, pas incroyable mais suffisante. Je travail, mes seules sorties c’est le cinéma, sinon c’est films, séries, streams Twitch, jeux vidéos et livres. Ma vie quotidienne résumée en une phrase. Quelle tristesse. Rien côté privé n’apporte de sens non plus à ma vie.
Je récolte ce que j’ai semé. J’ai raté ma vie. Pire, j’ai le sentiment qu’il est trop tard pour y faire quoique ce soit. Comment rencontrer des personnes quand on s’intéresse pas aux autres ? Je me suis demandé qui je trouvais attirante dans les personnes que je croisais. Ne vous trompez pas, je ne parle pas de reluquer toutes les femmes que je croise pour les noter et m’imaginer des trucs chelou. Juste m’imaginer que si quelqu’un était attiré par moi, est-ce que je pourrais l’être en retour. Je me suis dégouté tout seul. À tel point que je pense que jamais je ne connaitrai de relation, peu importe la forme, avec une femme. Arrivé à cette conclusion j’ai commencé à pleurer. Je rentrais du travail. J’étais dans le RER A.
Je n’ai jamais pleuré. Pas même quand j’ai perdu des proches. Je ne sais pas pourquoi. Je me suis toujours considéré comme une coquille vide, sans émotion, intéressé par rien. Un robot. Même si en vieillissant, je sais que c’est de moins en moins vrai. De plus en plus de films ou livres arrivent à me faire ressentir quelque chose. À m’humidifier les yeux. Lion. A man called Otto. Mais ça reste rare. Maintenant, à chaque fois que je repense à ce bilan, je pleure. Ça na pas été facile d’écrire tout ça. Je me suis desséché.
Vous vous souvenez de la dernière fois que vous avez été heureux ? Pas moi. Je sais que je l’ai été. Il y a longtemps. Mais je ne m’en souviens plus. Je ne sais plus ce que ça fait. Je suis une coquille pleine d’eau. Une robot triste.
Films, séries et livres me permettent de m’échapper, de me distraire. Mais pas que. C’est là que ça devient bizarre. Enfant le soir en me couchant, je me racontais des histoires. Pas en lisant. Pas avec des mots. En fermant les yeux et en m’imaginant vivre des aventures. Inspiré de ce que j’avais lu et vu. Et parfois de ma vie réelle. J’ai longtemps gardé cette habitude. Passé mes 25 ans, j’ai petit à petit arrêté, je ne sais pas pourquoi. J’ai dis longtemps.
Ces histoires ont évoluées avec mon âge. Elles sont devenues plus adultes. Plus réalistes aussi. Avec plus de mise en scène, comme des films. Mais le principe est toujours le même. Je suis le personnage principal. Mais je ne suis pas moi. Je suis celui que j’aimerais être. Et que je ne serai jamais. Le contenu de ces histoires n’est pas important. Ça dépend de ce que j’ai vu et lu. Récemment j’ai recommencé. C’est le seul endroit où je me sens vivant. Mais ce n’est qu’une illusion.
Je suis le seul responsable de ma situation. Je le sais. Mais je ne me sens pas capable de changer. Est-ce que c’est ça se sentir vieux ? Se rendre compte qu’on a loupé un train et qu’il n’y en aura pas d’autres ?
Je ne sais pas si quelqu’un aura le courage de lire ce putain de pavé. Je ne l’aurai pas eu. J’ai essayé d’organiser mes pensées pour rendre ça un peu plus digeste mais c’est pas très réussi. J’ai surement oublié des trucs, mais l’important y est. Ce que j’ai dis ici, je ne l’ai jamais dis à quelqu’un. Dis et pas écris, car j’ai essayé de formuler ça comme si je vous parlais directement. Un long monologue sur une scène de théâtre et vous êtes le public. Terrifiante idée.
J’ai 35 ans et j’ai raté ma vie. Et vous il est comment votre week-end ?
PS : N’ayez crainte, je ne vais pas faire de connerie. Je ne peux pas faire ça à mes parents.
Soutien à toi, je me retrouve aussi sur ton témoignage (age , profession, constats, …). Voici des tips que je m’applique pour aller mieux (je sais pas si ça marchera ou sera possible pour toi mais je partage) :
- Partir de la région parisienne : ça semble obvious si comme moi tu n’es pas originaire de là mais c’est la première étape, fuir ce marasme ambiant.
- Changer de taf : dev ça rend fou, et je sais ô combien c flippant à nos ages de se réinventer sur le marché du taf mais enjoy, y’a le chômage qui est là pour te permettre de prendre le temps d’y réfléchir
- Ne pas rester seul dans un logement : si tu es dans un état dépressif comme le mien le mieux est encore de partir vivre chez ses parents pendant un temps pour ne pas s’isoler, à condition que ces derniers “jouent le jeu” et te mette pas la pression pour trouver une activité rapidement. Prends le temps qu’il faut, profites pour sortir dans le coin et rencontrer des nouvelles têtes qui ne te connaissent pas pour te laisser la porte ouverte à qui tu veux devenir et non qui tu as été.
- Pour l’égoïsme le mieux je pense c’est de particuper à aider des gens random autour de toi sur des petites tâches : apprendre à aimer de filer un coup de main sans attendre en retour (outre ton bien être psy)
- Pour ma part j’aime les jeux de société : essayes de trouver une association et d’aller jouer avec des inconnus : ça aide à la fois à reprendre un contact sans enjeux ou lutte quelquonc, et ça permet de passer du temps sur des sujets triviaux et ainsi se vider un peut le crâne de sujets encombrant.
Courrage à toi, à ceux qui se retrouvent en toi, bref à nous.
Bravo, j’ai lu tout ton post, mais pas tous les commentaires. Déjà t’as réussi à partager ton ressenti, et ça ça me paraît être un grand premier pas !
J’sais pas trop quoi te conseiller, moi j’prends pas assez de temps pour geeker, et ne rien faire… Si ce n’est ne pas culpabiliser sur ce que tu aimes et ce que tu fais.
Je pense aussi que si tu aimes lire, tu as probablement aussi beaucoup à partager sur tes lectures, reste à prendre l’habitude de le faire, petit à petit ^^
T’impliquer dans des activités pour aider les autres c’est sympa aussi. J’fais du bénévolat pour un festival de jeux de société à Toulouse, et je reviens chaque année parce que j’adore les bonnes émotions qui sont présentes à cet événement.
Bon courage, prends soin de toi !
D’ailleurs, autre message pour dire que si plusieurs personne se retrouve dans ton témoignage cela souligne aussi le fait que le problème ne bient pas uniquement de toi (ou moi ou nous) mais bien qu’il se passe un truc niveau sociétal. Je pense à titre perso que le fond du problème tiens en un mot : capitalisme. Mais détaikker tout le process ici j’en ait ni l’envie ni le temps et ce serait aussi un changement de sujet (on est là pour parler de nos vies pas du système de merde autour même si c’est lié).
J’ai aussi la tête dans le sac mais animer ce forum me fait du bien et me donne le sentiment de contribuer à quelque chose. De mon coté c’est la mélancolie, l’envie de rien, le besoin de vide.
Toi, j’imagine que c’est quelque chose de différent, proche et lointain. Mais je vois plusieurs chemins que tu peux tenter.
Le premier c’est de t’investir dans un projet libre où tu recontrera des gens : hackerspace, chatons.
Le deuxième essayer une activité très différente du milieu informatique par exemple des collectifs comme :
- ferme légère, commune du maquis, le battement d’ailes
- atelier dessin, atelier écriture, poterie, chant…
- bénévolat dans les festivals et tu prends le poste de barman. Tout le monde boit, c’est une place stratégique. :)
- groupe de randonnée, bar à jeux, jeux de roles…
- participer à des groupes politiques
En fonction d’où tu te sens le plus à l’aise. Quant à l’amour, tu verra bien. Ça se fera sur le fil de l’eau ou peut-etre pas mais j’espère que ces nouvelles activités vont te créer tout plein de souvenirs et te permettre de souffler un peu.
Puis essaye d’inviter 1 ou 2-3 personnes max dans une expo, ciné, resto, rando, plage, bbq. Et tu verra bien, c’est comme un rpg avec des PNG et faudra choisir ton alignement. Genre :
- (mentir) Ça va il fait beau :)
- (mentir) Je vais bien et toi ? :)
- (dire la vérité) belle coupe de cheveux. :)
- (dire la vérité) j’adore coder, j’ai un vieux Amstradam depuis mes 11 ans.
- (dire la vérité) désolé je n’aime pas la plage mais ça me fait très plaisir que tu m’ais invité
Bref et tu verra la suite :)
Dis moi si je me trompe, mais j’ai l’impression de te voir surtout poster/commenter sur l’actualité. J’avoue que c’est trop anxiogène pour moi. Je ne sais pas comment tu fais. Mais en tout cas merci de faire vivre cette communauté.
Ça me terrifie mais je sais que je dois sortir de ma zone de confort. Et je crois que faire une activité avec aucun lien à l’informatique est une bonne idée. Le bénévolat aussi. Je vais regarder du côté des associations et des évènements qui cherchent des bénévoles pour voir s’il y a des choses que je peux faire. Au moins je pourrais me sentir utile.
“Quant à l’amour” tout de suite le mot en A. Je n’en ai pas parlé. Je n’en suis pas là. On verra plus tard.
❤️
Juste m’imaginer que si quelqu’un était attiré par moi, est-ce que je pourrais l’être en retour.
Sisi un peu, ce passage c’est l’amour. C’est un bref passage où je dis que ça se fera sur le fil de l’eau avec ces activités. Pourquoi pas. :)
Et je crois que faire une activité avec aucun lien à l’informatique est une bonne idée. Le bénévolat aussi.
Trop bien, prends ton temps et si tu es perdu hésite pas à décompresser tout le stress ici. Moi perso ça me stresserai à mort…et je donne ces conseils 😅
En tout cas, tu peux nous contacter par MP si tu as besoin d’un moment d’écoute. Et vraiment hésite pas à utiliser les numéro données par @destructeurdemonde@tarte.nuage-libre.fr et je te conseille de le faire maintenant plutot que dans une phase où tu sera mal. Ne serait ce pour établir un lien de confiance. :)
Dis moi si je me trompe, mais j’ai l’impression de te voir surtout poster/commenter sur l’actualité. J’avoue que c’est trop anxiogène pour moi. Je ne sais pas comment tu fais. Mais en tout cas merci de faire vivre cette communauté.
J’ai ralenti la cadence, je publi plus rien avec xynthia tellement je sature avec les mauvaises nouvelles et que j’ai besoin de prendre soin de moi. Je publiais pas mal d’article d’euractiv, international…après oui l’extrème droite m’effraie, donc yaura toujours des publi dessus…Comme quoi j’essaye d’etre cohérent. 😔
Si c’est angoissant pour toi, je te recommande chaudement de passer à piefed et d’utiliser leur filtre. On a 2 instances francophones : feddit.fr et tarte.nuage-libre.fr :)
Je me retrouve beaucoup dans ton histoire, que ce soit niveau personnalité, familial, enfance, intérêt etc. Adepte des pavés César également…
J’ai eu ce sentiment, assez récemment d’ailleurs et je ne pense pas en être sorti complètement, mais j’essaie de le surmonter et passer à autre chose.
J’ai régulièrement pensé au pire mais me suis abstenu pour la même raison que toi, ça a été un déclic. Ne trouvant des émotions et de la joie que dans l’art (cinéma, séries, jeux vidéos, littérature, peinture) depuis trop longtemps, toujours caché dans un monde imaginaire à rêver la vie au lieu de la vivre. Ce n’est pas un mal, l’art est merveilleux, et je me dis que c’est peut être un signe du destin, qu’il faut créer pour être heureux (le code est une forme d’art en soit).
Je ne sais pas si tu bois, même juste un peu, mais arrêter totalement l’alcool m’a déjà énormément aidé au niveau mental, j’arrive maintenant à être bien plus positif ce qui a un impact global sur ma vie, mon physique et donc mon psychisme.
Je suis intimement persuadé que le bonheur se trouve dans des choses simples telles que la beauté d’une couleur ou d’un dialogue bien écrit. Qu’en tant que rêveurs, notre but dans la vie est de faire rêver les autres.
Si je prends l’exemple du dev, je fais du data science/analyse python et R, je sais que ça paie très bien autour de chez moi mais jamais je ne chercherai d’emploi dans cette branche. Pourquoi ? Car je m’en contrefout de filer des analyses business à des connards qui veulent optimiser les flux de sa mère. Ils peuvent galérer dans leur coin j’en m’en caresse les noix. Donc finalement mon travail est une autre passion (l’aéronautique) mais finalement tout autant une prison dorée.
Par contre je me dis que mes compétences peuvent servir le monde différemment, en faisant les projets que j’ai vraiment envie de faire. Alors le data science est un mauvais exemple car je ne vais pas coder un truc magique en python (quoique il y a plein de projets sympa dans ce langage, genre piefed), mais selon tes compétences en dev tu peux imaginer des choses bien plus grandes que moi et mon modeste python.
Tout ça pour dire que, d’après moi et je peux me tromper, pour s’en sortir il faut oser.
Ouais ça fait phrase à la con, je ne parle pas d’oser parler à telle personne ou oser s’inscrire à la piscine, je parle d’oser briser la prison dorée dans laquelle nous vivons: Notre travail facile et bien payé, notre quotidien métro boulot dodo qui nous empoisonne, suce notre joie, notre âme et nous tue à petit feu.
Ma mentalité est devenue quelque chose du genre “quitte à crever avant 50 ans autant tenter le coup”
Mon inspiration cette jeune Géorgienne rencontrée par hasard et qui est ici en visa étudiant, son temps en Europe est compté et pourtant elle avait des rendez-vous avec des experts, des conseillers, des financiers etc pour pousser au cul et ouvrir le coffee shop de ses rêves. Si on pouvait voir les énergies comme dans certaines œuvres fantastiques ou SF, elle aurait été entourée d’une aura de volonté.
Et pendant ce temps là on fait quoi nous ? On gagne plein de thunes, on végète et on sombre lentement.
C’est pourquoi je suis persuadé qu’il faut entreprendre quelque chose, pas forcément dans le sens “devenir entrepreneur” mais plutôt dans le sens de lancer un mouvement. Un corps en mouvement entraîne un mouvement. Que ce soit écrire un livre, apprendre la peinture, dev un logiciel qui nous inspire (et donc, quasiment forcément en indé et pas pour une entreprise). Bref, prendre le risque de briser le cercle pour voir de meilleurs lendemains (j’ai la croyance que si tu mets de l’amour dans quelque chose ça ne peut que fonctionner).
Alors attention, je ne suis pas conseiller, psy, professionnel en je sais pas quoi, juste un fervent croyant en la force. Ok pas la force façon star wars mais plutôt la force du cerveau et du corps humain. Que quand tu prends une decision, l’univers t’aide, et je l’ai constaté à plusieurs reprises.
- Est-ce tout cramer pour repartir sur des bases saines est un risque ? Evidemment.
- Est-ce que je risque de ruiner ma vie ? Peut être mais je suis 98% sûr que non.
- Est-ce que je serai plus heureux ? C’est certain.
Voilà où j’en suis dans ce chemin, à l’étape 0,5 sur 1000, mais c’est déjà mieux qu’avant et surtout je me sent beaucoup mieux. L’espoir renaît (pour rester dans Star Wars).
Je ne peux pas te donner de conseils pour ton cas particulier, c’est toi qui sais à quoi ressemble ce toi rêvé, et je ne veux pas t’encourager à te mettre dans le merde et finir sdf. Mais à titre d’exemple voici mes étapes pour devenir mon moi rêvé:
- Démissioner, forcément, de mon job prison dorée, au moment opportun pour mes projets, pas sur un coup de tête.
- Voir le ciel tous les jours.
- Ouvrir ma cave sans alcool pour reprendre le contrôle sur mon temps, promouvoir cette qualité de vie, gagner ma vie en gérant MON truc et probablement en faisant des rencontres cool avec des gens qui partagent la même pensée.
- Réussir, évidemment, et avoir des employés bien payés et heureux.
- Se retirer petit à petit du projet une fois fonctionnel pour lancer le véritable projet.
- Ecrire, faire de la peinture numérique, de la 3D, s’entourer des bonnes personnes et avec du temps et de la passion créer des oeuvres d’art. Idéalement du jeu vidéo car on y retrouve toutes les formes d’art, mais rien n’est exclu, le prochain “Flow” pourrait un jour venir de mon studio, ou plus humblement le clip merveilleux qui accompagne une musique enchanteresse.
- Rêver et faire rêver les autres.
Voilà, je ne sais pas si ça aide ou non, comme je l’ai dit je me suis énormément reconnu dans ta description et ça fonctionne pour moi, pour l’instant en tout cas. L’avenir dira si j’avais raison ou non.
Mais au moins tu sais que tu n’est pas seul, tu peux me DM si tu as envie de parler, avec n’importe quel compte, ici ou sur matrix où tu m’as surement lu en train de dire des bêtises.
Car en plus de rêver, rire et être un peu con ça fait aussi du bien 🙂
Je ne bois quasiment plus depuis que j’ai été gravement malade. J’ai eu un lymphome. Je suis en rémission depuis 6 ans. Je n’en ai pas parlé. Pas parce que je ne veux pas en parler. Mais parce que ça ne me semble pas important. Pas pour comprendre mon état actuel. Je n’y vois pas de lien.
Depuis ma consommation d’alcool se limite à une bière de temps en temps. Une bonne bière artisanale de bobo sinon rien. J’en ai une dans mon frigo. Ça doit faire 2 mois que je l’ai achetée. En vérité, je n’ai jamais beaucoup aimé l’alcool. J’en ai bu. Trop bu parfois. Mais c’était surtout pour faire comme tout le monde. Pour s’occuper quand j’ai rien à dire dans une soirée.
Maintenant je n’arrive même plus à comprendre qu’on puisse vouloir boire jusqu’à plus soif. Et qu’on raconte des histoires, des souvenirs “drôles” où machin était complètement ivre. Je trouve même ça pitoyable (désolé je ne devrais pas juger) et ça me met mal à l’aise. C’est aussi ce qui me gêne dans les afterworks.
Je crois que pour l’instant je vais essayé de me focus sur la partie perso. Je vais laisser le pro tel qu’il est. M’impliquer le minimum possible. Faire ce qu’on me demande. Rester courtois. Garder mon masque. Ce n’est peut-être pas une bonne idée. Mais je ne crois pas pouvoir être sur tous les fronts.
Je te souhaite d’atteindre tes objectifs. De matérialiser tes rêves.
Gros calinternet, ça fait du bien de tout lâcher à l’écrit des fois, j’espère qu’au minimum ça t’a enlevé un poids, même pour quelques minutes.
Je me reconnais dans pas mal de détails, j’ai eu le même parcours que toi, mais à 6 ans d’écart, et plutôt dans le design / uxui, donc j’ai pas vraiment de conseils, le milieu est pourri jusqu’à la moelle et c’est dur de concilier passion et la nécessité de se nourrir.
Les circonstances ont fait qu’aujourd’hui ça va super (je reviens de loin) sauf niveau pro/finances, j’ai le sentiment de pas avoir assez travaillé pour m’assurer une situation à l’approche de la trentaine, et d’avoir gâché bien les deux tiers de ma vingtaine.
Mais il y a une chose, c’est que quand on parle de rater sa vie, ça veut dire qu’il y a un critère objectif pour déterminer ce que signifie réussir. Et bien souvent, ces critères sont imposés par notre modèle de société et ne nous correspondent pas.
T’as encore bien des années devant toi, et beaucoup d’opportunités pour essayer de nouvelles choses et d’évaluer ta vie selon ce qui te fait vibrer toi, plutôt que ce que le capitalisme attend de toi. Pour moi ça a été sortir de ma zone de confort par des voyages que jai eu la chance de pouvoir organiser seul, j’en ai beaucoup appris sur qui j’étais grâce à ça.
Bref c’est beaucoup de mots pour dire bon courage, et ça aidera pas plus que ça, mais en tout cas ne culpabilise pas de juste lurker sur l’instance et le matrix !
À chacun son rythme ❤️
Ça m’a permis de mettre de l’ordre dans mes pensées. D’avoir une vue d’ensemble. Plutôt que de cogiter des heures sur des points précis. Ça m’a aussi permis de me mettre face à mes problèmes. De les matérialiser en quelque sorte.
Je vois maintenant que c’était nécessaire d’écrire. Mais ça m’a fait plus de mal que de bien sur le moment. Et j’ai encore des difficultés à relire certains passages.
Je pense qu’on a tous des critères différents pour définir si on a réussi ou raté sa vie. Certains viennent de la société. D’autres sont plus personnels. Je ne parle pas de bien gagner sa vie, d’avoir une maison, de trouver l’amour, de fonder une famille, … Pour moi c’est pas juste des cases à cocher. Ce qui me fait dire que j’ai raté ma vie, c’est le bonheur. Ou plutôt être malheureux dans mon cas. Mon critère de réussite c’est être heureux. Pas tous le temps bien sûr. Juste de temps en temps. Et surtout plus souvent qu’être malheureux.
Merci ❤️
Concernant le dev, tu as pensé aux logiciels libres, à t’impliquer dans un projet qui te plairait ? Pour le reste, le mieux est de ne pas essayer de forcer une relation sans pour autant rester enfermé. Tu as essayé des clubs de sports/de marche ou même d’acros au cinéma ? N’importe quoi qui te sorte de chez toi et t’oblige à avoir un début de conversation qui pourrait t’intéresser.
Le week-end est trop court, comme d’habitude
Je ne peux pas t’aider pour les relations avec les autres mais je peux au moins t’informer de ce qui pourrait améliorer ton état général. Le fait que tu préviens que tu ne vas pas “faire de connerie” montre que tu as besoin d’aide extérieur.
Tu n’es pas responsable de ton état, de ton sentiment d’échec, ce n’est pas de ta faute. Tu ne peux contrôler ni ton environnement ni ta génétique. Culpabiliser et te sentir mal à cause de ça n’y changera rien.
En France (j’imagine que c’est bien ça vu que tu mentionnes le RER A), mon suivi psy peut te permettre d’avoir 12 séances de suivi psychologique remboursées par an.
Si tu veux juste un antidépresseur et uniquement si c’est ton choix, ou si tu en veux un en plus des séances de psychologue, tu peux aller voir ton médecin généraliste (c’est mieux d’aller voir un psychiatre mais niveau attente pour un rendez vous le généraliste sera probablement mieux). Si tu vas voir un généraliste, c’est mieux de savoir ce que tu veux, tu peux utiliser ce tableau. Si tu vas voir un psychiatre, tu lui expliques les effets secondaires qui te dérangeraient et ton sentiment d’impuissance face à ta situation.
Pour une prise en charge plus importante, si c’est ce que tu souhaites, et uniquement si c’est ce que tu souhaites, tu peux t’orienter vers les CMP (c’est gratuit) de ton secteur (c’est en fonction de là où tu habites). Il faut faire les démarches le plus tôt possible pour que la situation ne s’aggrave pas trop avant d’être pris.
En cas d’urgence, il y a le 3114 vu que tu avoues indirectement avoir pensé au suicide.
La dépression est une maladie, il n’y a pas de honte à demander de l’aide pour des symptômes qui s’en rapprochent. Ce n’est pas un truc de faible. Il ne suffit pas d’un bon coup de pied au cul.
Si tu as besoin d’écrire ou de plus d’informations, n’hésite pas. Tu es libre de faire ce que tu veux avec ces informations.
Salut,
je voulais ajouter quelques précisions aux recommandations très justes et détaillées de Destructeur de monstre.
Même si tu ne penses pas aller si mal que ça pour consulter, ou si finalement tu consultes et ce n’est pas si grave que tu le pensais, c’est important d’être conseillé, suivi et encadré dans ces moments. Ne serait-ce qu’avoir des rendez-vous réguliers permet de garder un cap quand tout fout le camp.
Ne baisse pas les bras si les premiers contacts que tu as avec des psy ne sont pas bons : parfois il faut plusieurs rdv pour réussir à nouer un lien, parfois ce n’est simplement pas la bonne personne mais un bon psy saura normalement te réorienter vers un autre soignant.
J’ajouterais que l’avantage d’aller voir un psychiatre, c’est qu’au-delà de pouvoir te prescrire un traitement, beaucoup font aussi un accompagnement psychologique. Et qu’en tant que psychiatre (et donc médecin), les consultations sont remboursées tout ou partie par la sécurité sociale et ta mutuelle.
Si tu consultes dans le privé (donc hors CMP ou hôpital) et que l’argent est ou devient un problème, n’hésites pas à en parler au psychiatre ou psychologue qui pourra adapter ses tarifs en fonction, ou encore une fois, te réorienter.
Je pense également, si cela est possible, qu’il est important de parler de ton état de santé à des proches de confiance. Je ne parle pas de dire en profondeur ce qui ne va pas, mais de verbaliser ton mal-être pour qu’ils en aient conscience et qu’ils puissent te soutenir, quelque soit la manière dont tu as besoin.
Tu parles par exemple de ta mère, de tes parents. Que vous n’avez pas l’habitude de parler de vos sentiments. Mais ils sont là aussi pour veiller sur toi, comme tu veillerais sur eux. Même s’il s’agit de venir mettre les pieds sous la table sans rien dire (ou même en pleurant à table devant eux, ce n’est pas grave), ça fait déjà du bien de pouvoir le faire et de manger un plat réconfortant avec tes proches quand parfois, tu n’as plus le courage de te cuisiner un plat digne de ce nom.
Quant à l’aspect social, je pense que just_chill a une piste ici. Nouer des liens, parler de soi et s’intéresser aux autres quand notre estime de soi est au plus bas, ce n’est pas possible. Mais se poser avec d’autres personnes autour d’une activité qu’on aime, et échanger autour de cette activité, peut parfois faire un bien fou.
Je ne vais pas en ajouter plus, au risque de projeter mon histoire sur la tienne et de donner de mauvais conseils.
On est nombreux à passer par là, tu n’es pas seul, tu n’es pas un raté. Un jour après l’autre.
À bientôt.
Merci à vous deux.
Avoir une aide professionnelle est clairement une de mes prochaines étapes. J’ai commencé à regarder du côté des psychologues. De ce que je comprends, c’est plus ce dont j’ai besoin par rapport à un psychiatre. Mais j’ai l’impression que c’est un peu la loterie pour trouver un psy qui correspond à ce que j’ai besoin. On verra bien où ça me mène.
Par contre j’espère que je suis responsable. Que c’est ma faute. Ça veut dire que je peux y faire quelque chose. Même si c’est dur. Même si ça me parait impossible. Si ce n’est pas le cas, je ne peux rien y faire et il n’y a vraiment plus d’espoir.
Je sais que tu as raison. Que je dois parler à mes proches. Mais je ne peux pas. J’espère qu’un jour j’arriverai à m’ouvrir à eux. Ça voudra dire que j’irai mieux. Mais pas maintenant.
Selon les mots d’un grand sage “no feeling is final, there is a tommorrow. Feelings of despair you have right now don’t define you or the rest of your life.” (tomatoanus)
La construction d’un cercle social se fait sur le long temps et parfois de facon active et réfléchie. Comme piste je peux te proposer de trouver un hobby, une activité à faire en groupe. Discuter de ce que vous faites donnera des sujets de conversation, qui peuvent déboucher sur des amitiées (ou pas, des fois on a pas envie de se voir en dehors d’un contexte particulier, et c’est pas bien grave). J’ai vu passer la suggestion d’en parler à un psychologue et ca me paraît une bonne idée, ils sont aussi là pour aider à faire le tri dans sa tête et dans ses sentiments.Quoi qu’il en soit, non, tu n’as pas raté ta vie. Tu as encore du temps devant toi, tu peux changer les choses si tu le souhaites. Ca sera probablement pas très facile, inconfortable par moment, ca te paraitra risqué, tu va apréhender certains évènements. Mais c’est loin d’être impossible et je suis sûr que tu vas t’en sortir.
Bonjour, Comment vas-tu ? Moi, je suis raplapla aujourd’hui et j’ai froid.
On ne peut dire de personne qu’il a râté sa vie si on n’a pas vu comment elle s’est terminée. Tu as encore le temps de devenir duquel on dit “à 35 ans, il a complètement changé et il est devenu [insert un truc super positif]”.
Je ne te dis pas ça juste pour remonter ton moral. C’est ma conviction profonde. Tu as entendu parler du brigand de grand chemin qui s’est remis en question est devenu juge ? C’est une vieille histoire mais elle reste vrai malgré tout.
La socialisation, c’est une compétence. Comme toute les compétences, il y a des gens qui y ont des facilités mais le travail reste le facteur premier de réussite. Voici un exercice que je m’étais imposer pour me sentir chez moi dans mon quartier quand j’emménager dans des villes où je ne connaissais personne : Dire bonjour aux gens avec un sourire en cherchant à croiser leur regards. Dans le bus, dans les escaliers, dans l’ascenseur, à la boulangerie, à la caisse, quand je reconnais dans la rue un voisin qui sort à peu près à la même heure que moi pour aller au boulot. Au début, comme on n’a pas l’habitude de travailler cette compétence, ça sonne bizarre. Sourire forcé, voix mal assuré mais heureusement, il n’y a pas de longue conversation à tenir derrière et quel plaisir quand au bout de répétition de voir qu’il reconnaisse notre visage voir qu’il commence à dire bonjour d’eux-mêmes !
La socialisation par internet ne remplacera jamais celle de la vrai vie mais vient nous dire bonjour sur le forum libre. Tu nous raconteras comment ça ne va pas forcément (^_^)
Disons que j’ai raté ma vie pour l’instant. Et tant que je ne change rien.
J’espère que tu as raison. Que le changement est possible. C’est ma seul solution.
Oui, une relation par internet ne peut pas remplacer une relation IRL. Je le comprends maintenant. Il faut juste … rencontrer des gens.
La vie sociale n’est pas toujours forcément aussi active tout au long de la vie.
Je suis dans un creux en ce moment. Je me force à aller vers les gens pour compenser mais je vois bien que la motivation et la détermination ne viennent pas sur commande.Mais faut pas se laisser décourager. Un déménagement, un changement de boulot, un évènement social qui nous dit pas trop, peut être le déclancheur. Il faut rester suffisamment ouvert pour ne pas rater le prochain coche sous prétexte d’avoir raté le premier.
Hello 👋 Je suis très mal placé pour te conseiller ça mais tu pourrais en parler à un psychologue.
En tout cas, tu as 35 ans tu es encore jeune, tu as encore toute la vie devant toi pour trouver quelque chose, quelqu’un, quelque part où tu t’épanouiras.
Aussi, c’est dur, très dur, mais tu devrais essayer de sortir de ta zone de confort. Sors faire une activité que tu n’oserais, n’a jamais pensé faire. Force-toi à parler, sur matrix ou IRL. Tu seras peut-être étonné des interactions qui en sortiront. Personne n’est inintéressant.
Enfin, tu n’es pas si vide que ça vu l’effort et l’émotion que tu as mis dans ce texte. Tu as fait le premier et grand pas, « coucher sur papier » ce que tu ressens, maintenant donne-toi les moyens d’au moins changer, même un tout petit peu, le cap vers une direction dans laquelle tu te sentiras mieux.
Courage, la vie est dure, peut être sombre. Mais dans toute obscurité il y a toujours un peu de lumière vers laquelle te diriger.
À bientôt sur matrix ou ailleurs :)