Ouais 11 chf en 2ème classe (demi-tarif) voir même en dégriffé 1ère classe à 9.80 (mais ça devient comme un billet SNCF, c’est uniquement CE train à CET horaire).
11 balles le billet de parcours valable 24h c’est carrément honnête et plus pratique pour le retour à n’importe quel horaire.
Niveau matériel ça devrait être du 100% Suisse. Stadler RABe 511 puis Stadler Flirt. Ou une vieille RBDe 560 si j’ai de la chance, la 2173 si j’ai encore plus de chance car elle porte les armoiries de Gland, et ça me représenterai parfaitement.
(Vous noterez le ferrosexuel qui essaie de se trouver des excuses pour prendre le train)
J’ai envie de faire une votation pour rendre les bidets obligatoire plutôt. Dans un premier temps.
PS: En vrai les pays autour ne regardent même pas, quand les politiques français viennent ils nous expliquent la vie avec des grands mots dignes de Versailles pendant que nos politiques restent polis et écoutent seulement car c’est joli à entendre. C’est pas mieux avec les Allemands ceci dit, les “grands” viennent pour enseigner aux “petits”.
Ce texte marrant est tiré d’un vieil article de 2013 écrit par Fathi Derder (le site n’existe plus):
Tap for spoiler
D’accord, d’accord…
Nos amis français sont venus lundi à Berne. Une délégation du Sénat en visite. On s’attendait à du lourd: on a été servis. La totale. Ce ton, ce style inimitable: ne jamais parler, toujours expliquer.
Au repas déjà, chez l’ambassadeur, une sénatrice «explique» à ma table que la France est un pays ultralibéral. Oui, Madame. Elle nous raconte les us et coutumes des habitants de cette terre lointaine. Inconnue. Je lui fais remarquer que, si la France est un pays «ultralibéral», la Suisse est un club échangiste. Sous ecsta.
Quelques minutes plus tard, en séance, un sénateur nous «explique» que nous ne comprenons pas la France. Et sa fiscalité. Il faut savoir que, pour un élu français en tournée en province, si on n’est pas d’accord, c’est qu’on ne l’a pas compris. Alors il réexplique, plus lentement. Il articule. C’est inintéressant, mais joli à entendre.
Puis, devant notre lenteur – tout helvétique –, une sénatrice admet alors que, dans le fond, nous «ne pouvons pas» comprendre la question fiscale française. Car la Suisse est, je cite, «en retard en matière de dépenses publiques». La preuve: les crèches. Je n’invente rien.
Désarmante France. Quarante ans de déficit, une dette abyssale, mais elle fait la leçon. Elle donne un cours de gestion de faillite au pays le plus riche du monde. Le cancre fait la nique au premier de classe: le panache laisse coi. Admirable. Encore!
Moralité: la crise française est plus grave que prévu. On se trompe, notamment, sur sa cause. La France ne souffre ni de son chômage ni de sa dette: elle est malade de son aveuglement. Incapable de se remettre en question. Le fameux «déni»: l’Allemagne a tort, la Suisse a tort, tout le monde a tort.
Et la France? Elle a raison. D’accord? D’accord. Et pendant ce temps, elle coule. Encore et encore. C’est que le début. D’accord, d’accord…