C’est à la fois touchant, un peu fou (certaines phrases sont des kamoulox de compét’), et un peu rageant : c’est l’histoire de l’homme qui pendant 2 décennies a créé et maintenu un logiciel pour apprendre à chanter la Torah. Lorsqu’il est mort, son logiciel est parti avec lui.
Je vous conseille la lecture, ça vaut le coup, et ça pose aussi la question de la sauvegarde des logiciels comme on sauvegarde nos écrits. Si aujourd’hui, tous les livres, magazines et revues doivent être légalement déposé à la BnF, c’est loin d’être le cas pour les logiciels (alors que c’est dans les prérogatives !). Et comment faire si le logiciel dépend d’un serveur ?
Si l’histoire t’intéresse, tu devrais lire au sujet de TempleOS, un OS développé par un type que la tradition judéo-chrétienne appellerait normalement un prophète (=une personne qui reçoit des révélations de Dieu) et il se trouve que Dieu a des idées bien arrêtées sur les défauts du protocole USB.
La Bnf assure, depuis 2006, le dépôt légal du web (moissonnage par robot) mais aussi de logiciels et bases de données. Il est possible de signaler son site, et de savoir s’il a été collecté.
Pour les logiciels, l’article L131-2 du Code du patrimoine dispose que “les logiciels et les bases de données sont soumis à l’obligation de dépôt légal dès lors qu’ils sont mis à disposition d’un public par la diffusion d’un support matériel, quelle que soit la nature de ce support”.
Afin de préserver l’accès aux logiciels, la BnF a adopté une stratégie, appelée « émulation » défendue par le monde de la conservation, qui consiste à virtualiser les différents éléments matériels nécessaires. On les remplace par leur équivalent numérique, sous forme de programmes ou de fichiers informatiques.
Hier soir j’ai enfin pris le temps de lire cet article qui trainait depuis 2 ans (!) dans la liste de lecture : His software sang the words of God. Then it went silent.
C’est à la fois touchant, un peu fou (certaines phrases sont des kamoulox de compét’), et un peu rageant : c’est l’histoire de l’homme qui pendant 2 décennies a créé et maintenu un logiciel pour apprendre à chanter la Torah. Lorsqu’il est mort, son logiciel est parti avec lui.
Je vous conseille la lecture, ça vaut le coup, et ça pose aussi la question de la sauvegarde des logiciels comme on sauvegarde nos écrits. Si aujourd’hui, tous les livres, magazines et revues doivent être légalement déposé à la BnF, c’est loin d’être le cas pour les logiciels (alors que c’est dans les prérogatives !). Et comment faire si le logiciel dépend d’un serveur ?
Si l’histoire t’intéresse, tu devrais lire au sujet de TempleOS, un OS développé par un type que la tradition judéo-chrétienne appellerait normalement un prophète (=une personne qui reçoit des révélations de Dieu) et il se trouve que Dieu a des idées bien arrêtées sur les défauts du protocole USB.
Hahaha je vais regarder ça !
:-)
Je dépose ça vite fait, pour la sauvegarde logicielle il y a SoftwareHeritage
La Bnf assure, depuis 2006, le dépôt légal du web (moissonnage par robot) mais aussi de logiciels et bases de données. Il est possible de signaler son site, et de savoir s’il a été collecté.
Pour les logiciels, l’article L131-2 du Code du patrimoine dispose que “les logiciels et les bases de données sont soumis à l’obligation de dépôt légal dès lors qu’ils sont mis à disposition d’un public par la diffusion d’un support matériel, quelle que soit la nature de ce support”.
https://www.bnf.fr/fr/conservation-des-documents-electroniques
Ça doit demander un boulot énorme, j’imagine…
Correction : un contrat stipule, une loi dispose.