• MyAstus
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    1 day ago

    Les médecins n’ont globalement jamais étés du côté de la majorité de la population. Ils se sont battus pour leurs privilèges, le contrôle des corps et que leur profession reste un semblant de caste.

    Ce sont par exemple eux qui ont étés a l’initiative du numerus clausus qui limitait le nombre de médecins.

    Donc pas plus surpris que ça qu’ils veulent encore une fois faire chier le monde.

  • Endersen@lemm.ee
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    2 days ago

    Je comprends la volonté de ‘’ liberté ‘’ des jeunes médecins. Cependant, dans un pays où tout est régi par l’assurance maladie en termes d’honoraires, et tout est très contrôlé ce qui fait que, même en bonne santé on a besoin d’un médecin (certificat de sport, absence au travail pour grippe, renouvellement d’ordonnance ‘’ banale’')

    Je trouve entendable que les médecins soient contraints ou incités à s’installer dans certaines zones données.

    C’est une notion de service public qui doit s’imposer. Plein de gens rêveraient de pouvoir s’implanter dans une zone pas chère et avoir un job garanti à vie ( et bien payé)

    • Restach'
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      2 days ago

      La plupart des gens déménagent pour aller vivre là ou il y a de l’emploi. Ça ne me choque pas qu’ils soient contraints de travailler dans certaines zones délaissées. Si on imagine la suite, il vont se retrouver avec des zones riches avec de super services médicaux et des zones commerciales avec des centres de santé sans rdv ou il faut attendre 5h pour un voir un médecin qu’on ne reverra plus jamais. Mais on pourrait aller plus loin et interdire tout le secteur privé pour rééquilibrer les besoins.

    • rmic@lemmy.world
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      2 days ago

      Elle fait marrer de plus en plus la notion de service public. Les jeunes profs, obligés de commencer dans un désert éducatif, les jeunes médecins, obligés de commencer dans un désert médical. Le tout avec moins de moyens et plus de têtes de pipe. Yes !

      • Endersen@lemm.ee
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        2 days ago

        Edit: je ne vois pas le rapport. Un prof va enseigner en ZEP, c’est un sujet, un médecin va dans un désert médical c’en est un autre.

        En plus il se trouve que en ZEP ils en ont plus, de moyens… L’exemple me semble bancal.

        Je poursuis…

        Un prof débutant gagne environ 2100 euros brut, un médecin ça va s’approcher du triple.

        Or l’état a financé, en grande partie, les études des médecins. Pourquoi n’auraient-ils pas de comptes à rendre à la société ?

  • xiao@sh.itjust.works
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    3 days ago

    Une loi pour lutter contre les déserts médicaux mais qui représenterait un “danger

    Les quatre organisations partagent une conviction : “la coercition n’est pas une solution !”, écrivent-elles dans leur communiqué du 8 avril.

    Alors que la loi doit lutter contre les déserts médicaux, les étudiants en médecine s’opposent à cette contrainte, qui représente, selon eux, “un triple danger” :

    • "dans la lutte contre les déserts médicaux, à l’heure où le problème n’est pas la répartition des médecins sur le territoire [mais] le nombre ;

    • pour les patients et le système de santé, alors que plus de 4.580 communes ne pourraient plus accueillir de médecins supplémentaires, quand bien même ces territoires manqueraient cruellement de médecins [sans être reconnus comme déserts médicaux] ;

    • pour l’attractivité de la médecine ambulatoire, à l’heure où d’autres modalités d’exercices prospèrent et éloignent les jeunes médecins de la médecine ambulatoire."


    Que propose le projet de loi Garot ?

    La proposition de loi transpartisane du député socialiste Guillaume Garot a été déposée le 13 février à l’Assemblée nationale.

    Son article 1 vise à “flécher l’installation des médecins – généralistes et spécialistes – vers les zones où l’offre de soins est insuffisante”. Pour les zones mieux dotées, l’autorisation ne serait délivrée par l’ARS qu’en cas de départ d’un professionnel de la même spécialité.

    Par ailleurs, l’article 3 prévoit la mise en place d’une première année d’accès aux études de santé dans chaque département. Une mesure qui semble utile sur le fond, puisque les médecins s’installent de préférence là où ils ont grandi et là où ils ont étudié. Mais France Universités et les doyens de médecine estiment cette mesure “irréalisable sans moyens adaptés”.

    Quant à l’article 4, il “rétablit l’obligation de permanence des soins” ambulatoires et obligerait les médecins à participer à l’activité qui permet la continuité de l’accès aux soins, hors des heures d’ouverture des cabinets médicaux. Une proposition qui rencontre également une forte opposition.

    • HenriVolney@sh.itjust.works
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      3 days ago

      Rien que de bonnes idées. Ceux qui refusent sont déconventionnés et leurs prescriptions ne sont pas remboursées.

  • Restach'
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    3 days ago

    Ça c’est vraiment un beau caillou dans notre godasse tiens. Et raccourcir la durée d’étude des medG, c’est une idée non ?