La circulation en inter-files des 2 et 3 roues est autorisée dans toute la France à compter de ce samedi 11 janvier. Elle est définie et encadrée par le code de la route. Une bonne nouvelle pour la Fédération Française des...
Beau commentaire détaillé ! Qui ne me rassure pas mais il faudra bien s’y faire, c’est l’avenir.
Ouiii les bandes cyclables quelle angoisse ! J’ai peur de ne même pas les voir - ça m’est arrivé - ou que je rate un vélo quand je tourne la tête pour contrôler - ça ne n’est pas encore arrivé mais…
Pour les contrôles je te rejoins : j’emprunte des départementales sur une quarantaine de kilomètres pour aller travailler et constate quotidiennement des comportements à risque mais ne vois que très rarement des gendarmes faire des contrôles. Allez, 5 fois par an peut-être aux horaires ou je circule ? Soit ils sont là à d’autres moments, soit les effectifs ne permettent de couvrir que les priorités du moment, soit autre chose ? Bon, je dois dire que je vois également très peu d’accidents ou de traces d’accidents, peut-être suis-je juste trop pessimiste ou trop angoissée.
Ouiii les bandes cyclables quelle angoisse ! J’ai peur de ne même pas les voir - ça m’est arrivé - ou que je rate un vélo quand je tourne la tête pour contrôler - ça ne n’est pas encore arrivé mais…
Pour moi (qui suis cycliste), telles qu’elle sont faites et réglementées, elles conduisent à des situations accidentogènes aux croisements. Je pense que c’est insoluble en soi et que la seule possibilité c’est que les bandes cyclables disparaissent avant les intersections : que les deux «voies» et les deux circulations fusionnent en un seul flux.
Évidemment, dans un milieu urbain avec des intersections tous les 100 m ou moins, il ne resterait plus grand chose comme bandes cyclables. Et ça ne règle pas la question du péri-urbain avec des bateaux tous les 15 m.
En fait, la voie large toute bête est probablement préférable.
Pour les contrôles je te rejoins : j’emprunte des départementales sur une quarantaine de kilomètres pour aller travailler et constate quotidiennement des comportements à risque mais ne vois que très rarement des gendarmes faire des contrôles. Allez, 5 fois par an peut-être aux horaires ou je circule ? Soit ils sont là à d’autres moments, soit les effectifs ne permettent de couvrir que les priorités du moment, soit autre chose ?
C’est la version optimiste/gentille, là 😀
Dans mon bled (enfin, le voisin à moins de 2 km), les bagnoles garées en infraction, ça commence à 5 mètres de l’entrée de la gendarmerie. Ils s’en contrefoutent. Les stationnement les plus illégaux que je leur ai signalés (des dangereux, notamment des à gauche ; d’autres qui bloquent carrément des voies ad vitam æternam en les transformant en parking privé) : rien à foutre. Les véhicules tellement ventouse que la végétation pousse au travers : rien à foutre si ce n’est pas un hippie.
Un mec qui bloque le seul carrefour du village au rues étroites pendant 20 minutes, stationné tranquille en plein milieu de 2 directions (fallait le voir pour le croire, j’ai eu le temps d’arriver à vélo, d’aller poser et attacher mon vélo, d’aller faire mes courses à l’épicerie, de payer, de ressortir, d’aller faire la queue à la boulangerie, il était toujours là avec sa voiture) les gendarmes passent à ce moment là, ils sont eux aussi bloqués : ils se contentent de le faire avancer de 25 cm, de manière à pouvoir continuer dans leur direction, et se barrent tranquillou vers la gendarmerie, en laissant 2 directions sur 4 complètement bloquées.
Ah par contre, pour collectionner les PV pour dépassement de 5 ou 10 km/h de la vitesse autorisée, à l’endroit qui est passé de 70 à 50 parce que le Maire a fait déplacer le panneau d’entrée d’agglomération pour que les gens passent moins vite devant son magasin, là oui, ils y passent du temps. Ils se régalent, avec tous les locaux qui s’étaient habitués au 70 et qui sont encore en phase de décélération quand ils se font choper…
Ou poursuivre les motos, ça les jeunes gendarmes avides d’action, ils aiment. Quand ce sont des moto-cross qui peuvent passer dans les ruelles ou les sentiers, ils n’ont aucune chance de les attraper sans mettre tout le monde en gros danger (on doit en être à 2 morts en 3 ans dans ce canton de pleine cambrousse de Pétaouchnok-sur-Ruisseau à cause de ces poursuites à la con), mais ils aiment. Le carrossier aussi, il aime récupérer les Duster bleus… Mais sortir leur carnet (ou l’équivalent moderne) pour passer 2 minutes pour coller un PV pour stationnement gênant/dangereux, non, ça c’est chiant. Estimer des distances de sécurité, c’est trop dur, etc.
En faisant 10 pauvres kilomètres à vélo, j’ai le temps de relever 10, 15, 20 infractions plus ou moins légères ou sérieuse. Eux, ils passent un bonne partie de leur temps sur la route, mais ils ne voient rien, ils ne verbalisent rien.
Bon, je dois dire que je vois également très peu d’accidents ou de traces d’accidents, peut-être suis-je juste trop pessimiste ou trop angoissée.
C’est-à-dire que le risque, le danger, ne se concrétisent que rarement. Et quand ils se concrétisent, il y a encore beaucoup de cas où on évite de justesse le carton, où ça passe juste mais ça passe, où les différentes parties-prenantes tente des manœuvres/freinages brutaux et de dernier recours etc.
Exemple : un mec qui sort en reculant de stationnement perpendiculaire à la voie, juste devant moi. J’étais en descente, à 45-50 km/h ; impossible de freiner à temps ; impossible de passer à gauche, car bien que sorti de la droite, il occupait d’un coup toute la largeur de la voie ; j’ai tenté de sauter le trottoir alors que je ne sais pas sauter à vélo ; par miracle je n’ai accroché ni un bout du trottoir, ni son avant, c’est passé. Mais à 15 centimètres près je m’emplafonnais dans le gars, ou j’accrochais un centimètre de trottoir et je finissais comme une merde dans le mur ou le poteau 10 mètres plus loin, et ça aurait peut-être fait un article dans la presse régionale. Il y en a plein des situations comme ça. À l’époque où je prenais le bus, entre les trajets et les interminables correspondances, j’avais le temps d’observer ce qui se passait sur les routes, il y avait plein de petites infractions, de choix aussi improbables que risqués, mais quasiment jamais d’accrochage, soit parce qu’il faut souvent être deux et qu’il manquait le deuxième à l’instant T à l’endroit E, soit parce le deuxième était attentif et réagissait en fonction du mauvais comportement du premier pour l’éviter.
Ton dernier point… je devrais cumuler toutes les vidéos de ma conduite privée (pour le boulot je n’oserais même pas essayer je fais trop de kilomètres et les voitures ne sont pas équipées pour une raison qui m’échappe) et compter le nombre de fois où je dois freiner ou diminuer mon allure significativement pour éviter un accident, toutes les semaines, je pense qu’on sera entre 30 et 50, et ça ne compte pas les « petits » refus de priorité qui sont inévitables vu les limites d’un conducteur humain en perception des distances et des vitesses.
Je ne pense pas être un cas exceptionnel, le niveau est juste mauvais, et sur les autoroutes fréquentées c’est un sketch, je suis moins mis en danger en restant derrière les camions et en attendant des creux dans le trafic qu’en roulant à la vitesse des voitures autant que possible.
Beau commentaire détaillé ! Qui ne me rassure pas mais il faudra bien s’y faire, c’est l’avenir.
Ouiii les bandes cyclables quelle angoisse ! J’ai peur de ne même pas les voir - ça m’est arrivé - ou que je rate un vélo quand je tourne la tête pour contrôler - ça ne n’est pas encore arrivé mais…
Pour les contrôles je te rejoins : j’emprunte des départementales sur une quarantaine de kilomètres pour aller travailler et constate quotidiennement des comportements à risque mais ne vois que très rarement des gendarmes faire des contrôles. Allez, 5 fois par an peut-être aux horaires ou je circule ? Soit ils sont là à d’autres moments, soit les effectifs ne permettent de couvrir que les priorités du moment, soit autre chose ? Bon, je dois dire que je vois également très peu d’accidents ou de traces d’accidents, peut-être suis-je juste trop pessimiste ou trop angoissée.
Pour moi (qui suis cycliste), telles qu’elle sont faites et réglementées, elles conduisent à des situations accidentogènes aux croisements. Je pense que c’est insoluble en soi et que la seule possibilité c’est que les bandes cyclables disparaissent avant les intersections : que les deux «voies» et les deux circulations fusionnent en un seul flux.
Évidemment, dans un milieu urbain avec des intersections tous les 100 m ou moins, il ne resterait plus grand chose comme bandes cyclables. Et ça ne règle pas la question du péri-urbain avec des bateaux tous les 15 m.
En fait, la voie large toute bête est probablement préférable.
C’est la version optimiste/gentille, là 😀
Dans mon bled (enfin, le voisin à moins de 2 km), les bagnoles garées en infraction, ça commence à 5 mètres de l’entrée de la gendarmerie. Ils s’en contrefoutent. Les stationnement les plus illégaux que je leur ai signalés (des dangereux, notamment des à gauche ; d’autres qui bloquent carrément des voies ad vitam æternam en les transformant en parking privé) : rien à foutre. Les véhicules tellement ventouse que la végétation pousse au travers : rien à foutre si ce n’est pas un hippie.
Un mec qui bloque le seul carrefour du village au rues étroites pendant 20 minutes, stationné tranquille en plein milieu de 2 directions (fallait le voir pour le croire, j’ai eu le temps d’arriver à vélo, d’aller poser et attacher mon vélo, d’aller faire mes courses à l’épicerie, de payer, de ressortir, d’aller faire la queue à la boulangerie, il était toujours là avec sa voiture) les gendarmes passent à ce moment là, ils sont eux aussi bloqués : ils se contentent de le faire avancer de 25 cm, de manière à pouvoir continuer dans leur direction, et se barrent tranquillou vers la gendarmerie, en laissant 2 directions sur 4 complètement bloquées.
Ah par contre, pour collectionner les PV pour dépassement de 5 ou 10 km/h de la vitesse autorisée, à l’endroit qui est passé de 70 à 50 parce que le Maire a fait déplacer le panneau d’entrée d’agglomération pour que les gens passent moins vite devant son magasin, là oui, ils y passent du temps. Ils se régalent, avec tous les locaux qui s’étaient habitués au 70 et qui sont encore en phase de décélération quand ils se font choper…
Ou poursuivre les motos, ça les jeunes gendarmes avides d’action, ils aiment. Quand ce sont des moto-cross qui peuvent passer dans les ruelles ou les sentiers, ils n’ont aucune chance de les attraper sans mettre tout le monde en gros danger (on doit en être à 2 morts en 3 ans dans ce canton de pleine cambrousse de Pétaouchnok-sur-Ruisseau à cause de ces poursuites à la con), mais ils aiment. Le carrossier aussi, il aime récupérer les Duster bleus… Mais sortir leur carnet (ou l’équivalent moderne) pour passer 2 minutes pour coller un PV pour stationnement gênant/dangereux, non, ça c’est chiant. Estimer des distances de sécurité, c’est trop dur, etc.
En faisant 10 pauvres kilomètres à vélo, j’ai le temps de relever 10, 15, 20 infractions plus ou moins légères ou sérieuse. Eux, ils passent un bonne partie de leur temps sur la route, mais ils ne voient rien, ils ne verbalisent rien.
C’est-à-dire que le risque, le danger, ne se concrétisent que rarement. Et quand ils se concrétisent, il y a encore beaucoup de cas où on évite de justesse le carton, où ça passe juste mais ça passe, où les différentes parties-prenantes tente des manœuvres/freinages brutaux et de dernier recours etc.
Exemple : un mec qui sort en reculant de stationnement perpendiculaire à la voie, juste devant moi. J’étais en descente, à 45-50 km/h ; impossible de freiner à temps ; impossible de passer à gauche, car bien que sorti de la droite, il occupait d’un coup toute la largeur de la voie ; j’ai tenté de sauter le trottoir alors que je ne sais pas sauter à vélo ; par miracle je n’ai accroché ni un bout du trottoir, ni son avant, c’est passé. Mais à 15 centimètres près je m’emplafonnais dans le gars, ou j’accrochais un centimètre de trottoir et je finissais comme une merde dans le mur ou le poteau 10 mètres plus loin, et ça aurait peut-être fait un article dans la presse régionale. Il y en a plein des situations comme ça. À l’époque où je prenais le bus, entre les trajets et les interminables correspondances, j’avais le temps d’observer ce qui se passait sur les routes, il y avait plein de petites infractions, de choix aussi improbables que risqués, mais quasiment jamais d’accrochage, soit parce qu’il faut souvent être deux et qu’il manquait le deuxième à l’instant T à l’endroit E, soit parce le deuxième était attentif et réagissait en fonction du mauvais comportement du premier pour l’éviter.
Ton dernier point… je devrais cumuler toutes les vidéos de ma conduite privée (pour le boulot je n’oserais même pas essayer je fais trop de kilomètres et les voitures ne sont pas équipées pour une raison qui m’échappe) et compter le nombre de fois où je dois freiner ou diminuer mon allure significativement pour éviter un accident, toutes les semaines, je pense qu’on sera entre 30 et 50, et ça ne compte pas les « petits » refus de priorité qui sont inévitables vu les limites d’un conducteur humain en perception des distances et des vitesses.
Je ne pense pas être un cas exceptionnel, le niveau est juste mauvais, et sur les autoroutes fréquentées c’est un sketch, je suis moins mis en danger en restant derrière les camions et en attendant des creux dans le trafic qu’en roulant à la vitesse des voitures autant que possible.