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« sécuriser la situation juridique » c’est la novlangue pour « légaliser nos pratiques abjectes » apparemment
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Pour l’avoir fait dans le passé déjà à l’époque ils trouvaient personne pour faire le boulot, de nos jours c’est pire appariement c’est jusqu’à 50% d’absents certains jours. En fait le problème c’est que c’est ingrat, tu te baises le dos, c’est mal payé et les contrats sont précaires le problème est plutôt là à mon sens. Si c’etait bien payé les gens seraient un peu plus présents.
Le monde agricole est mal payé. C’est un métier avec un fort taux de suicide qui croule sous les charges administratives (dont les normes environnementale) et financières.
Dans beaucoup de fermes où j’ai travaillé, les maraichers et maraichères vivaient sous le smic.
Compliqué de comparer des maraichers indépendants avec des viticulteurs. Ce sont deux mondes qui n’ont rien à voir en terme de rentabilité…
Ben je placerais un saisonier au meme niveau que les maraichers. C’est les meme aleas climatiques, les meme conditions de travail et de vitesse avec des prix très bas.
Après, effectivement le vin se demarque par son exportation, son marché. Gérant/saisonniers
Peut-etre la comparaison serait plus pertinente avec les récoltes dans les vergers où c’est la même choses niveau boulot : un gros volume de récolte à assurer en un laps de temps très court.
En tout cas il faut distinguer cueilleur/vendangeur des propriétaires (exploitants viticoles).
Et il faut distinguer les exploitations en fonction de leur taille.
En tout cas, j’ai grandi dans des milieux viticoles (vin et champagne) je te confirme que les vendanges c’est de la maltraitance.
Oui. je me rapelle encore des mains écorché de ma mère et de la crème nivea qu’elle s’enduisait.
Dans d’autre exploitation viticole, plus petite, ça semble différent. Du monde les sourds me font des retours positifs et reviennent avec des bouteilles de vins.
Mais ça reste très dur, très physique et long.