• calimero289
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    7 months ago

    En stop, je passe la frontière entre Bulgarie et Turquie et je cherche à rallier Istanbul (200kg d’autoroute). A la frontière, un poids lourd me prend en stop, très sympa, parle que turc mais j’arrive a comprendre qu’il va pas jusqu’à Istanbul, mais qu’il bifurque avant. On rattrape un autre poids lourd, qui se traîne et à l’air mal en point, l’amortisseur arrière de la remorque est en deche et ça frotte sur les pneus arrière. Le premier chauffeur dépasse l’autre puis le force à se rabattre sur la bande d’arrêt d’urgence où on s’arrête. Ils discutent, puis il me fais signe de changer de camion, et je le retrouve avec ce deuxième chauffeur, un vieux turc qui fait la gueule (déjà son camion est en deche, mais en plus maintenant il se tape un autostoppeur…) et il nous faut 4h pour finir les 100km restant, car on s’arrête toute les 10 bornes pour bidouiller l’amortisseur pour que la remorque remonte un peu, et attendre que ça refroidisse un peu. Il finit par me déposer, de nuit, à un endroit en ville, en faisant comprendre qu’on est à Istanbul, et que lui il s’arrête là. Je me retrouve donc de nuits dans ce qui ressemble à un semi bidonville, dans le noir. Du coup je marche jusqu’à trouver de l’éclairage public, fournit par une station service. Là j’essaie de savoir vers où est le centre ville en demandant « taksim », le nom d’une des place centrales. On arrive laborieusement à le faire comprendre que c’est encore à 40km de là (c’est immense Istanbul !). Vu que j’ai pas trop envie de rester dans ces parages de nuit, quand je voit un bus public passer, je saute dedans, et je demande taksim. Le chauffeur, voyant clairement que je suis paumé, me fais signe de m’assoir. Au bout de 40min on arrive au terminus du bus, une espèce de dépôt de bus. Il m’indique un autre bus à prendre, qui effectivement m’amène dans le centre historique 20min plus tard, ou il y a de la lumière, des vraies rues, et surtout une auberge de jeunesse ouverte dans la nuit où je vais me pieuter, content d’être arrivé à bon port dans trop de problèmes au final !

    Donc pas trop un rate au final, mais j’avais pas prévu une arrivée aussi compliquée ! 😅

  • Sravoryk
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    7 months ago

    J’en ai une !

    Je revenais d’un évènement avec des potes sauf que je ne rentrais pas tout à fait au même endroit. Après avoir vérifié les trains au départ de la ville la plus proche, je demande à me faire larguer en sortie d’autoroute (parce que les copains ils ont encore du trajet).

    Je prévois 2h pour arriver jusqu’à la gare tgv à cause d’une “ceinture verte” aux abords de la ville (au moins une bonne heure de champ de maïs et de terrains vagues). Sauf que quand j’arrive à la gare TGV, fermée (google, traître va !). Pas grave, je regarde depuis la gare TER, j’ai 40 min pour arriver, acheter un ticket et choper le dernier train, 45min à pattes, bon ben faut marcher vite© ! Au cas où j’appelle un pote pour savoir s’il connaît quelqu’un où crécher là où je suis, la batterie de mon téléphone rend l’âme en plein milieu de la conversation …

    Pas le temps de me démonter, j’accélère le pas et fonce vers la gare TER. Quand j’arrive, le dernier train est déjà parti, avec un peu d’avance si je lis bien l’écran des départs :') Donc je pose la question au guichet, on me dit de tenter ma chance avec les cars qui sont devant.

    J’en tente un “Excusez-moi, vous passer par Y ?”-> “Non, j’y vais pas, je m’arrête (bien) avant.” Le second, même question -> “Non.”, il démarre et se tire. Je commence à me diriger à l’intérieur pour chercher un banc quand le premier chauffeur me siffle et me dit de monter (à l’œil !) et il me laisse même charger mon téléphone. On fait plusieurs arrêts et en fin de compte il me dépose quand même à la gare de la ville où je voulais atterrir (en me disant de bien prévoir mon prochain voyage) !

    Une fois arrivé, j’ai pu rappeler mon pote et marcher encore 2 bonnes heures (à une vache près).

    Gros câlin au chauffeur de car qui m’a évité de devoir passer une nuit dehors.

    [Édithe] : doublons dans certaines phrases

  • inlandempireM
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    7 months ago

    Ne pas avoir le bon embout pour le camping gaz, pour une rando de 4+ jours, se rationner avec juste le casse croute du midi c’est pas top

  • yopla
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    2 months ago

    deleted by creator

  • Sprokes
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    7 months ago

    Quand j’étais à Lisbonne, j’ai décidé d’aller visiter un truc à l’extérieur de la ville (genre 1h en transport). Je me balade au bord de l’océan et j’allais prendre un velib pour rejoindre un autre endroit mais l’application ne marchait sur mon téléphone mais je décide d’y aller à pied. Mais j’ai mal calculé la durée de trajet (j’aurais du faire confiance à l’application) et je me suis retrouvé en plein forêt. J’ai pu rejoindre la route et j’ai trouvé un arrêt de bus, enfin juste le poteau au bord de la route. Le bus arrive 5 minutes après et je me disais que j’ai de la chance mais le bus ne s’est pas arrêté (je ne savais pas si le bus s’arrête vraiment à cet arrêt ou il ne s’est arrêté parce qu’il était plein). Je décide de marcher jusqu’au prochain village avec le risque de de me faire renverser par une voiture vu qu’il n’y avait de trottoir et il faisait nuit, c’était une route nationale. J’ai pu rejoindre le village et prendre le bus pour aller à la gare.

    Il m’est arrivé un truc similaire au Japon. Je fais une randonnée et puis j’ai décidé d’aller à un onsen mais quand je suis parti il faisait déjà nuit. Il faut que je rejoins la gare à pied mais contrairement au Portugal il y’avait une piste cyclable et tu pouvais courir les yeux fermés. J’ai pu trouver un train mais j’ai failli rater l’arrêt, je ne savais pas qu’il fallait aller à l’avant pour descendre. La voiture était presque vide et je n’ai pas remarqué que les gens se déplacent à l’avant pour descendre. En effet, il n’y a pas de contrôle dans les gares des petits villages et de coup le contrôleur le fait à l’avant quand on descend. Heureusement il y a une lycéenne dans la voiture qui m’a vu attendre et m’a signalé ça.

    Sinon en Norvège je suis tombé plusieurs fois et j’ ai failli me casser une jambe ou un bras dans endroit reculé et c’était en période non touristique.

  • Narusite@sh.itjust.works
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    7 months ago

    Pas moi, mais des amis :

    un voyage aux États-Unis avec escale au Canada. Arrivé à l’aéroport, on leur dit qu’ils n’ont pas le laisser-passer A38 l’autorisation de voyage électronique, obligatoire même juste pour une escale. Le temps de le faire pour tout le monde, l’avion est parti…

  • Snoopy
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    7 months ago

    Une balade en corrèze.

    On est allé dans un bled, très beau petit village et on voulait atteindre une petite colinne pour voir la vue panoramique qu’on atteint après 2h de marche.

    Et…c’etait très joli, très très jolie. Enfin on voyait surtout la carte, la fresque qui te montrent où sont les villages. Et bien on a pas vu grand chose car c’était masqué par une rangée de pins devant. J’étais dépité après tout ces efforts

    Le soleil tombe et il va bientot faire nuit, et faire la grande boucle, je parcours balisé nous plongerait dans le noir. Donc nous avons fait une descente bien raide en évitant les branches et nous accrochant à tout ce qu’on pouvait pour ne pas dévalé.

    Bref on est rentré un peu bredouille avec quelque égratinures. On aurait du rester dans le petit bled de 5 habitants. :)

  • BastingChemina@slrpnk.net
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    7 months ago

    J’était a Ste Lucie dans les caraïbes et je devait aller en France en urgence pour aller voit une personne de ma famille qui a eu un grave accident. C’était au mois de décembre.

    Je me pointe à l’aéroport pour pendre l’avion jusqu’en Martinique (30km de distance). A l’heure de l’embarquement l’avion n’est toujours pas là, on attend, on attend et au bout d’une heure on nous annonce que l’avion ne viendra pas ce soir. Du coup la trentaine de passagers qui attendaient l’avion ressortent de l’aéroport, les hotesses à l’accueil organisent des taxis et des hôtels pour tout le monde. Habitant sur place je rentre moi. Personne ne peut dire quand sera le prochain avion donc elles prennent aussi les coordonnées de tout le monde pour nous recontacter quand un nouveau vol aura été mis en place.

    Le lendemain en fin d’après midi je reçois un coup de fil pour me dire qu’il y aurait un vol le soir. Ce coup ci le vol se passe bien, j’arrive en Martinique mais avec du retard de nouveau donc tout les vols pour Paris sont déjà partis. Plus de vols avant le lendemain donc on m’envoie dans un hôtel a côté de l’aéroport pour attendre la nuit. Le lendemain j’ai finalement eu le vol pour Paris et j’ai réussi a aller voir ma famille avec trois jours de retard.

    Au retour je devait arriver à Sainte-Lucie le 31 décembre.

    Vu que je n’avais pas pu passer Noël avec ma femme et mon garçon de 6 mois, j’espérais au moins pouvoir faire le nouvel an avec eux.

    Au lieu de ça mon avion depuis Paris a eu du retard, le pilote de l’avion pour Sainte-Lucie n’a pas voulu attendre donc je suis de nouveau coincé en Martinique. Le vol du lendemain pour Sainte-Lucie est annulé pour raison techniques donc au mieux ce sera le surlendemain (s’il n’est pas annulé non plus). Re-taxi, re-hotel mais cette fois ci comme tous les hôtels étaient plein pour le réveillon on s’est retrouvé dans un hôtel au bord de la plage en dehors de fort de france, les circonstances auraient été différentes ça aurait été une situation de rêve, mais là j’etait vraiment au bout.

    J’etait avec un gars qui arrivait du fin fond de l’Afrique pour pouvoir rejoindre une amie à Sainte-Lucie, il n’avait que 7 jours de dispo et il en avait déjà perdu 2 à cause de ce retard. Au final la femme de l’aéroport nous à proposé de monter sur le vol retour d’un petit avion charter de 6 places. Ce n’était pas couvert par la compagnie mais à ce point là on voulait juste pouvoir finit de voyage.

    PS : c’était également en plein covid, donc évidemment a chaque fois il fallait des tests PCR de moins de X jours. Donc ça ajoute le stress d’avoir le test qui expire et de se retrouver bloqué a la douane ou en quarantaine.