• Busyvar
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    22 days ago

    Une précision intéressante de La Croix:

    La prolifération de ces animaux marins gélatineux et urticants est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.

  • Ziggurat
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    22 days ago

    Welcome to the world of the jellyfish

    We’re going down dozn the apocalypse

    https://youtu.be/yjkmoG2IlUg

    Blague à part, j’apprécie beaucoup la transparence de communiquer même sur des incidents mineurs de ce genre

    • kronarbob@lemmy.world
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      22 days ago

      “Les exploitants d’installations nucléaires ont l’obligation de déclarer sous 48 heures à l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) tout « événement significatif » se produisant dans leur installation. Par événement significatif, on entend tout écart par rapport au fonctionnement normal de l’installation. Cette déclaration doit être accompagnée d’une proposition de classement de l’événement sur l’échelle INES.”

      IRSN

      Le site permet de voir l’échelle de classement des accidents avec des exemples et quand ils existent, des exemples en France.

      C’est un des domaines de l’industrie où l’on impose le plus de transparence. Je trouve ça dommage que ce standard ne soit pas appliqué/adapté à d’autres domaines.

  • leftascenter
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    22 days ago

    La source froide est colmatée, provoquant l’arrêt automatique des réacteurs.

    Bien sur que si la sûreté a été remise en cause, sinon ils n’auraient pas arrêté / mis une sécurité sur ce sujet. L’arrêt a permis le retour en situation de sûreté (qui a un sens spécifique dans le nucléaire).

    • Ziggurat
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      21 days ago

      système de sécurité qui fonctionne comme prévu ça crée pas de situation dangereuse. En tout cas là où je fais des revues d’incidents (pas dans l’énergie nucléaire) c’est une justification qu’on utilise souvent.

      Je connais pas les normes utilisés par EDF, mais j’imagine que la même logique s’applique. Si la première mitigation de risque fonctionne c’est un incident au sens maintenance, mais pas un risque.

      • leftascenter
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        21 days ago

        Comme je l’écrivait, dans le nucléaire, la sûreté a un sens spécifique. La perte de la source froide est la perte d’une des trois fonction de sûreté essentielle. Par définition, la sûreté est remise en cause, ce qui donne l’arrêt.

        En fait si la sûreté n’est pas remise en cause, tu n’arrête pas un réacteur sauf pour rechargement. Le communique est la pour dire que la sûreté n’est plus remise en cause grâce a l’arrêt.

        Je connais pas les normes utilisés par EDF, mais j’imagine que la même logique s’applique. Si la première mitigation de risque fonctionne c’est un incident au sens maintenance, mais pas un risque.

        Aucun lien dans le nucléaire civil. La sûreté c’est tout ce qui fait que ça merde pas. Si tu sors de la zone de conduite normale, tu remet en cause la sûreté. Après il y a plein de trucs pour affiner le niveau d’alerte et la réponse (ça peut typiquement être tant de jours pour se remettre en conformité). Mais ça reste un incident a déclarer car la sûreté a été remise en cause.

        C’est pas con sur le papier, ça permet d’être hyper redondant sur tout et de garder un œil externe sur chaque écart.

        Édit: pour te donner une idée de ce qui remet en cause la sûreté, tu peux lire quelques exemples ici, certains sont clairement mineur mais considéré comme événement :

        https://www.asn.fr/controle/actualites-du-controle/installations-nucleaires/avis-d-incident-des-installations-nucleaires