Faut toujours interdire voyons, jamais guider et apprendre, le problème est éliminé ou n’est pas
l’état de zombification des jeunes générations fait qu’aujourd’hui l’interdiction en collège n’est peut être même plus le dernier moyen de “récupérer” ces générations perdues tellement de dégats ont été faits. Pour moi, c’est beaucoup trop tard.
Les générations nées en 80-90 ont grandi avec l’ordinateur, qui je trouve permet mille fois mieux de cadrer, interagir, comprendre et apprécier l’outil. Le smartphone va dans un état de dépendance sidérant.
Je serais pas aussi généralisant sur les jeunes, il y a énormément de profils différents selon le lieu où ils vivent, la culture de leur famille, le contexte socio économique de leur département, que sais-je encore…
S’il y a un problème avec la technologie, je dirais que c’est surtout l’analphabétisme informatique, le b2i existe encore et on pourraitpar exemple accompagner les élèves dans leur maîtrise du smartphone plutôt que d’en faire un objet tabou et les laisser dans l’ignorance
Là l’interdiction je pense que ça délaie juste leur capacité à comprendre l’outil, et c’est prompt à une utilisation pas saine, rien que pour ça ce n’est pas une solution efficace au long terme
T’as une publi qui essaye de quantifier cette “zombification” ou c’est juste un ressenti.
Souvent, une personne sur smartphone, elle communique, juste pas avec les gens physiquement autours.
J’ai connu les paniques morales autours du “langage SMS” qui allait détruire le français et l’orthographe, avant qu’on se rende compte que les gamins qu’on laissait (contre l’avis de plein d’experts de plateau) étaient en fait plus à l’aise à l’écrit.
Y a un discours à avoir avec vos gamins autours de l’addiction, mais si vous l’avez pas eu au collège, vous avez de la chance que ce soit aux réseaux sociaux plutôt qu’à la coke qu’il soit accroc.
Ces “nouvelles générations” qui ont le smartphone au collège existent depuis 10 ans déjà. Elles sont déjà à la fac. La “débrouillardise de notre époque” a rien à voir avec ça non plus.
J’ai commencé la rédaction d’un billet vener en oulipo (terminal de secours oblige) avant de me rendre compte que supprimer le prétexte “je te prends un smartphone pour que tu puisses me contacter en sortant du collège” offre au moins un espoir de résistance de la part des parents, et c’est une très bonne nouvelle.
Honnêtement, il n’y a rien à sauver dans Android, et donc dans iOS, Steve Jobs s’étant couché sans même se fendre d’un communiqué. LinMo est bien plus intéressant et je vois sans difficulté pourquoi le gouvernement (et les journalistes) n’en parleront jamais, bien que Borne soit polytechnicienne et donc difficilement assimilable à une idiote.
J’aurais eu tendance à dire que les actes de soin individuels au sein d’une infrastructure narcissique étaient structurellement insignifiants, quitte à gommer, à moitié par sexisme, le fait qu’un décret gouvernemental ou la promulgation d’une loi ne seraient pas des actes individuels. Partant, que l’on ne détruirait pas de l’infrastructure narcissique de manière optimale en s’y opposant frontalement mais en développant une infrastructure de soin concurrente – LinMo, donc.
Mais l’interdiction des smartphones au collège est une très bonne nouvelle car elle laisse au moins aux parents la possibilité de s’organiser, et peut-être même de soutenir un certain nombre de parents démissionnaires.
Quant à accompagner les usages, je suis persuadée que cette intervention minimale permettra aux parents de le faire par eux-mêmes. De mon point de vue et a priori c’est du très bon travail.
Non, je me demandais simplement si tu avais compris ce qu’était une infrastructure de soin ou si tu n’aimais simplement pas la vibe générale de mon commentaire ?
Avant d’en parvenir à de telles conclusions, pourquoi ne pas me poser des questions ? Je ne mords pas et de toute façon, j’ai déjà mangé
L’obsession anti-écrans continue…
Faut toujours interdire voyons, jamais guider et apprendre, le problème est éliminé ou n’est pas
l’état de zombification des jeunes générations fait qu’aujourd’hui l’interdiction en collège n’est peut être même plus le dernier moyen de “récupérer” ces générations perdues tellement de dégats ont été faits. Pour moi, c’est beaucoup trop tard.
Les générations nées en 80-90 ont grandi avec l’ordinateur, qui je trouve permet mille fois mieux de cadrer, interagir, comprendre et apprécier l’outil. Le smartphone va dans un état de dépendance sidérant.
Je serais pas aussi généralisant sur les jeunes, il y a énormément de profils différents selon le lieu où ils vivent, la culture de leur famille, le contexte socio économique de leur département, que sais-je encore…
S’il y a un problème avec la technologie, je dirais que c’est surtout l’analphabétisme informatique, le b2i existe encore et on pourraitpar exemple accompagner les élèves dans leur maîtrise du smartphone plutôt que d’en faire un objet tabou et les laisser dans l’ignorance
Là l’interdiction je pense que ça délaie juste leur capacité à comprendre l’outil, et c’est prompt à une utilisation pas saine, rien que pour ça ce n’est pas une solution efficace au long terme
T’as une publi qui essaye de quantifier cette “zombification” ou c’est juste un ressenti.
Souvent, une personne sur smartphone, elle communique, juste pas avec les gens physiquement autours.
J’ai connu les paniques morales autours du “langage SMS” qui allait détruire le français et l’orthographe, avant qu’on se rende compte que les gamins qu’on laissait (contre l’avis de plein d’experts de plateau) étaient en fait plus à l’aise à l’écrit.
Y a un discours à avoir avec vos gamins autours de l’addiction, mais si vous l’avez pas eu au collège, vous avez de la chance que ce soit aux réseaux sociaux plutôt qu’à la coke qu’il soit accroc.
le problème est que ces nouvelles générations sont biberonnées aux réseaux sociaux, et non à la débrouillardise de notre époque.
Ces “nouvelles générations” qui ont le smartphone au collège existent depuis 10 ans déjà. Elles sont déjà à la fac. La “débrouillardise de notre époque” a rien à voir avec ça non plus.
J’ai commencé la rédaction d’un billet vener en oulipo (terminal de secours oblige) avant de me rendre compte que supprimer le prétexte “je te prends un smartphone pour que tu puisses me contacter en sortant du collège” offre au moins un espoir de résistance de la part des parents, et c’est une très bonne nouvelle.
Honnêtement, il n’y a rien à sauver dans Android, et donc dans iOS, Steve Jobs s’étant couché sans même se fendre d’un communiqué. LinMo est bien plus intéressant et je vois sans difficulté pourquoi le gouvernement (et les journalistes) n’en parleront jamais, bien que Borne soit polytechnicienne et donc difficilement assimilable à une idiote.
J’aurais eu tendance à dire que les actes de soin individuels au sein d’une infrastructure narcissique étaient structurellement insignifiants, quitte à gommer, à moitié par sexisme, le fait qu’un décret gouvernemental ou la promulgation d’une loi ne seraient pas des actes individuels. Partant, que l’on ne détruirait pas de l’infrastructure narcissique de manière optimale en s’y opposant frontalement mais en développant une infrastructure de soin concurrente – LinMo, donc.
Mais l’interdiction des smartphones au collège est une très bonne nouvelle car elle laisse au moins aux parents la possibilité de s’organiser, et peut-être même de soutenir un certain nombre de parents démissionnaires.
Quant à accompagner les usages, je suis persuadée que cette intervention minimale permettra aux parents de le faire par eux-mêmes. De mon point de vue et a priori c’est du très bon travail.
J’ai cru l’espace d’un instant etre sur un billet de blog du figaro
D’accord, mais ça justifiait un downvote ?
Tu vas t’en remettre ne t’inquiète pas
Non, je me demandais simplement si tu avais compris ce qu’était une infrastructure de soin ou si tu n’aimais simplement pas la vibe générale de mon commentaire ?
Avant d’en parvenir à de telles conclusions, pourquoi ne pas me poser des questions ? Je ne mords pas et de toute façon, j’ai déjà mangé
Si je voulais te poser des questions ou même discuter plus amplement avec toi de ce que tu as abordé je l’aurais fais au premier commentaire.
D’accord, donc tu détermines que mon commentaire ne contribuerait pas à la conversation sans même l’avoir compris ?
Y que toi qui pense que je ne l’ai pas compris