

Moi ce que je trouve bien c’est que ça légitimise des interventions indépendantes sur le même thème de la préparation.
Électron libre.
Moi ce que je trouve bien c’est que ça légitimise des interventions indépendantes sur le même thème de la préparation.
Si on m’embauchait je ferais bien une analyse sémiotique d’un échantillon des cahiers tiens. Quel est l’univers de sens commun à toutes les doléances ? Quelles sont les grandes oppositions entre les variantes ? Qu’est-ce que ça dit des participant·e·s et de l’imaginaire politique français ?
En lisant l’article académique des auteur·e·s ça m’a interpelé :
L’absence « des pauvres » nous a tout d’abord paru paradoxale puisque, comme nous venons de le voir, il est largement question de pauvreté dans les cahiers. Il n’y a pourtant pas de « pauvres » dans ces écrits : il y a des « travailleurs pauvres » ou des « retraités pauvres ». En d’autres termes, « pauvre » n’est pas un substantif décrivant une condition en soi, c’est plutôt un adjectif qui qualifie la dégradation d’un statut.
Nous avons vu que dans quelques doléances qui traitent de l’aide sociale, celle-ci apparaît comme l’envers du travail et des apports qui y sont liés : « Arrêter de verser de l’argent à des gens qui ne font rien genre RSA aider plus la classe moyenne c’est les gens avec un SMIC qui travaillent et ne peuvent pas boucler les fins de mois » Les allocataires sont parfois traités d’« assistés », de simples receveurs : « Et peut-être allons continuer à payer cet impôt injuste [CSG] pour financer ceux qui ne travaillent pas et vivent des minima sociaux […]. Je pense qu’il faut cesser d’assister les personnes. Lorsqu’on vit d’assistanat on s’installe dans cette situation […] » Se loge là toute la différence entre « travailleurs pauvres » et « pauvres », dont l’absence dessine à contrejour le cadre de la « légitimité citoyenne » dans lequel les cahiers s’inscrivent. Les « pauvres » – c’est-à-dire les assistés –, à la différence des « travailleurs pauvres », sont exclus du cadre de la réciprocité.
[…]
Cette idée de citoyenneté dominée par une stricte réciprocité a manifestement fonctionné comme un filtre, en décourageant certains à prendre part à l’écriture des cahiers, en interpellant d’autres à manifester leur présence, et en orientant toujours la présentation de soi et de ses demandes. La source est une explicitation des critères requis pour prendre part « au banquet commun », « pour s’asseoir autour de la table dans laquelle les ressources communes sont redistribuées ». L’absence d’« étrangers » et de « pauvres », la riche représentation des métiers d’utilité publique et de retraités, l’apparition du soin et de la prise en charge parmi les principes de participation au commun définissent ces critères de légitimité. Les doléances ne questionnent pas la pertinence de la division de la société en classes sociales ni l’intégration de chaque classe dans son ensemble. Elles débattent des modalités de la redistribution à l’intérieur d’une société reconnue comme hiérarchisée, inégale et interdépendante. La menace qui plane sur celles et ceux qui se sont sentis interpellés par l’ouverture des cahiers est le basculement dans la dépendance, et donc la sortie, pour eux ou leurs enfants, de ce cadre de la réciprocité qui, seul, leur paraît donner accès à des droits.
Vu que sur le territoire d’où viennent les cahiers analysés a surtout vu une participation des gilets jaunes, on peut se dire qu’ils ont récupéré la partie la plus à droite du mouvement. Qui a toujours été bien réelle, malgré ce qui a pu se dire à gauche. Les GJ n’étaient pas tous des ptis bébous socialistes un peu confus.
You’re probably here because you opened the post and scrolled.
L’étudier et comprendre comment tout ça ça marche, pour ensuite pouvoir imaginer des entraves psycho-sociales. Ici il y a notamment la notion du “pour se défaire d’une violence, il faut une violence plus grande encore” qui a l’air de pas mal structurer cette personne, et est en fait une version intensifiée d’une croyance commune. D’autre part, il semble en filigrane que l’effet attendu de cette violence soit la peur. Donc est-ce qu’en manipulant l’impression de peur qu’on aurait en face de ce genre d’énergumène (que ce soit pour la mimer, l’exagérer, ou au contraire la dissimuler) on pourrait pas obtenir un effet aussi ? Bref moi je trouve que ça donne des billes intéressantes. Et ça colle avec la vision du monde de Bernard Lugan exprimée dans une interview où il explique que le fait que les “gauchistes” ne soient plus de “vrais hommes” a vraiment perturbé la logique des groupes d’ED violents comme le sien.
Honey Heist. J’aurais bien expliqué les règles mais en fait je m’en souviens pas assez bien.
Thanks to my skills in active listening gotten during my training, I collect autistic ambiguous friends instead of having a job.
Je trouve l’image pas du tout convaincante, mais tes réponses le sont bien plus. Vu que tu as des captures d’écran d’articles, pourquoi pas faire un mini-site sur carrd.io avec les liens par exemple ?
You’d be better off studying the psychology of social influence.
∅
Indeed.
[A] technologist named Dhruv Mehrotra designed a special network tool that prevents my devices from communicating with the tech giants’ servers, meaning […] websites hosted by Amazon Web Services, or AWS, hypothetically won’t load.
Ah oui si en plus elle fait ça, ça bloque plein de trucs. Par exemple, les serveurs de redirection vers les miroirs apt debian.org.
In that case the original meme was indeed using ableism:
It was used to tell off trolls and other online pranksters.
Poggers
I too sometimes wear anarchism panties on my face.
People have warned about this risk since disqus started getting popular. Based on my experience, no matter how nice you try to be about it, people choosing this kind of solution can give zero fucks about this, and consider that immediate convenience trumps everything. So, cheh.
We’d have:
The stallman lore is rich and diverse.
I just enjoy stealing.
Ça sent le problème sous jacent qui n’est pas explicité tout ça. Les gens font rarement “rien” juste comme ça, il s’agit plutôt de savoir où va son attention et énergie et en quelle proportion.