Une bonne centaine d’entretiens filmés, avec un angle sociologique et historique. La plupart sont les ancien·ne·s employé·e·s d’une ancienne entreprise de couture à Vierzon, et l’industrie mécanique, mais y a quelques autres professions, comme un souffleur de verre encore en activité. Pas d’analyse, c’est le matériau quasi brut : quelques passages jugés inutiles ont été enlevés, et il a un chapitrage des vidéos.
Merci ! Si ça t’intéresse, il y a cette archive INA de 1980 sur la disparition des artisans du bois du Faubourg Saint-Antoine à Paris, notamment dans le cadre d’un programme de rénovation urbaine. On voit à la fin des artistes/décorateurs/designers reprendre les ateliers des artisans.
Les mohicans du faubourg Saint Antoine | TF1 | 13/11/1980
Pascale Breugnot est allée rendre visité a une espèce en voie de disparition : les artisans ébénistes du faubourg Saint Antoine. Chassés par la production industrielle, la rénovation urbaine mais aussi détruits par leur individualisme, ce corps d’artisans se présente comme la mémoire-individuelle et collective-d’un Paris en disparition. Louis Flament assiste à la démolition de son atelier ou il a travaillé 40 ans. Il rappelle la liberté du travail d’artisan, la tradition familiale à laquelle on obéissait les durées années d’apprentissage. Lucien Perrodin, dans son atelier de tourneur sur bois montre la valeur et la beauté du coup de main acquis a forcé d’expérience. André Mercier, fils et petit-fils d’ébéniste de luxe qui travaillaient pour une élite princière raconte la tradition de la trole. Vincenzo Fancelli est considéré comme le plus grand artisan sculpteur sur bois actuel mais il reconnaît avec regret le manque d’émulation et de création originale dans son travail. Georges Renaux est le dernier maillon d’une famille de marbriers : ni son fils, ni son petit-fils n’ont voulu reprendre le métier, trop long à apprendre.