Peut-on proposer des échographies sans but médical ? La justice a tranché. Une entrepreneure du Nord a été condamnée pour avoir réalisé des clichés 3D de fœtus dans une démarche commerciale. Une décision saluée par le Conseil...
C’est ridicule. L’échographie n’est pas néfaste pour le fœtus, et le but n’est clairement pas à but médical. J’ai du mal à voir où se situe “l’exercice illégal de la médecine”. Ce serait intéressant de voir la décision de justice dans son intégralité, cela dit.
Comme je le mentionne plus bas, un décret de 2007 vient préciser que l’échographie fœtale est un acte médical réservé aux médecins et aux sages-femmes.
Ici, c’est le principe de précaution qui s’applique. En l’absence de «données scientifiques sur les effets biologiques engendrés», l’Académie nationale de médecine et l’Agence nationale de sécurité du médicament déconseillent de faire plus que les 3 échographies obligatoires.
Des échographies s’assurent du bon développement de votre enfant.
La première échographie permet d’évaluer la date de fécondation et donc la date présumée de l’accouchement., de vérifier le développement dans l’utérus, détecter les risques de grossesses extra-utérines et de fausses couches, détecter le nombre d’embryon (gémellité).
Cette [deuxième] échographie permet de vérifier l’absence de malformations et précise la taille du bébé. Elle mesure la quantité de liquide amniotique et localise le placenta. Fille ou garçon ? Si vous souhaitez le savoir, c’est le moment de le demander !
la troisième échographie […] précise l’emplacement du placenta, la position de votre bébé dans l’utérus (a t-il la tête en bas en vue de l’accouchement ?), et elle est l’occasion de vérifier son développement (croissance dans les normes, gros bébé ou au contraire croissance insuffisante).
Il me semble aussi que l’échographie n’a pas d’impact direct sur le fœtus (en tout cas en l’état des connaissances scientifiques actuelles, et étant donné le recul considérable avec le nombre d’échographies réalisées dans le monde chaque seconde) par contre elle a un impact psychologique sur les parents. C’est vrai que ça serait intéressant de voir la décision de justice en entier… “exercice illégal de la médecine” ça laisse à penser que l’acte se voulait médical, dans ce cas OK. Mais effectivement qu’en est il d’un artiste qui récupère une machine sur lbc et l’utilise pour un projet qui n’a rien à voir avec le médical ? je ne vois pas trop en quoi ça porte préjudice, effectivement.
Pour moi, il y a aussi une question subsidiaire qui est posée par ce procès. Doit-on permettre de marchandiser un acte qui se veut avant tout médical, même si le risque est minime ? On rentre dans une logique un peu capitaliste à l’américaine selon moi.
D’autant plus que l’acte n’implique pas que le corps du parent, mais a potentiellement des effets sur le fœtus. Donc il y a une question d’éthique.
Quand bien même les différentes instances médicales et l’OMS considèreraient que multiplier les échos dans un laps de temps court était à 100% sûr (ce qui n’est pas prouvé actuellement), on peut considérer que le cas d’un artiste qui récupère une machine à échographie pour son art, sans marchandisation, est différent de celui qui fait payer l’échographie au même titre qu’un photographe professionnel.
Tout ça me rappelle un peu les photographies à rayon X du début du siècle, où c’était rigolo de se faire photographier l’intérieur sans aucun recul médical, jusqu’à ce qu’on se rende compte que multiplier les radiographies est nocif pour la santé.
C’est ridicule. L’échographie n’est pas néfaste pour le fœtus, et le but n’est clairement pas à but médical. J’ai du mal à voir où se situe “l’exercice illégal de la médecine”. Ce serait intéressant de voir la décision de justice dans son intégralité, cela dit.
Je suis un peu étonnée par ton commentaire.
Comme je le mentionne plus bas, un décret de 2007 vient préciser que l’échographie fœtale est un acte médical réservé aux médecins et aux sages-femmes.
Ici, c’est le principe de précaution qui s’applique. En l’absence de «données scientifiques sur les effets biologiques engendrés», l’Académie nationale de médecine et l’Agence nationale de sécurité du médicament déconseillent de faire plus que les 3 échographies obligatoires.
Le site de la sécurité sociale rappelle bien que les 3 échographies trimestrielles sont à but médical :
La première échographie permet d’évaluer la date de fécondation et donc la date présumée de l’accouchement., de vérifier le développement dans l’utérus, détecter les risques de grossesses extra-utérines et de fausses couches, détecter le nombre d’embryon (gémellité).
Il me semble aussi que l’échographie n’a pas d’impact direct sur le fœtus (en tout cas en l’état des connaissances scientifiques actuelles, et étant donné le recul considérable avec le nombre d’échographies réalisées dans le monde chaque seconde) par contre elle a un impact psychologique sur les parents. C’est vrai que ça serait intéressant de voir la décision de justice en entier… “exercice illégal de la médecine” ça laisse à penser que l’acte se voulait médical, dans ce cas OK. Mais effectivement qu’en est il d’un artiste qui récupère une machine sur lbc et l’utilise pour un projet qui n’a rien à voir avec le médical ? je ne vois pas trop en quoi ça porte préjudice, effectivement.
Pour moi, il y a aussi une question subsidiaire qui est posée par ce procès. Doit-on permettre de marchandiser un acte qui se veut avant tout médical, même si le risque est minime ? On rentre dans une logique un peu capitaliste à l’américaine selon moi.
D’autant plus que l’acte n’implique pas que le corps du parent, mais a potentiellement des effets sur le fœtus. Donc il y a une question d’éthique.
Quand bien même les différentes instances médicales et l’OMS considèreraient que multiplier les échos dans un laps de temps court était à 100% sûr (ce qui n’est pas prouvé actuellement), on peut considérer que le cas d’un artiste qui récupère une machine à échographie pour son art, sans marchandisation, est différent de celui qui fait payer l’échographie au même titre qu’un photographe professionnel.
Tout ça me rappelle un peu les photographies à rayon X du début du siècle, où c’était rigolo de se faire photographier l’intérieur sans aucun recul médical, jusqu’à ce qu’on se rende compte que multiplier les radiographies est nocif pour la santé.