ENQUÊTE. C'est l'un des plus gros chantiers annoncés en France d'ici 2030. Sur 220 kilomètres, la future LGV Bordeaux-Toulouse va mobiliser au moins 20 millions de tonnes de granulats pour ériger les remblais ferroviaires. Mais le long du tracé, les carrières sont au compte-gouttes et la SNCF va devoir payer le prix fort pour acheminer la ressource. La filière se dit même inquiète sur sa capacité d'extraction.
Intéressant, merci du partage.
C’est là qu’on attendrait des évolutions techniques, par quoi remplacer ces granulats par exemple réutiliser des gravats du bâtiment comme pour les autoroutes, acheminer par rail plutôt que par camion…
Par contre il y quelque chose qui m’échappe pour Bordeaux-Toulouse : gmap indique 2h30 en voiture et 2h07 en train
Quel est l’intérêt du chantier, la ligne actuelle est obsolète ?
Je pense que pour un bordeaux Toulouse ça n’as pas beaucoup d’importance ; en revanche si on vient de plus loin ça fait une grosse différence.
Actuellement Paris Bordeaux en train prend 2h25 mais Paris Toulouse prend 4h50.
Avec une voie à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse on peut imaginer un Paris Toulouse en 3 heures et demi ce qui serait comparable à l’avion voir plus rapide en comptant le trajet entre les villes et les aéroports, sécurité, embarquement etc.
Oui, et Toulouse est une des seules grandes villes avec Nice mal reliée à Paris en train.
Et sur du plus long terme (si on rêve un peu !), ça serait également une partie d’un Bordeaux-Nice passant par Toulouse, Montpellier et Marseille qui soit digne du 21e siècle.
aaah ok le trajet Bordeaux-Toulouse par exemple ne prendrait qu’1h au lieu de 2h, c’est toujours ça de gagné.
Et après Bordeaux ça permettra aux Parisiens de faire main basse sur immobilier Toulousain [/mauvaise foi]
2050: la France a été renommé le grand Paris et les outre-mer renommés en “province”
Acheminer les matériaux par rail c’était une méthode courante dès les débuts du chemin de fer, c’est nettement plus contraignant actuellement vu que le réseau routier permet d’utiliser des camions. C’est une question de volonté.