Il est possible d’imaginer de nouveaux espaces politiques, plus ancrés et plus habités. Des territoires découpés « non par la législature mais par la nature ». C’est ce que propose la théorie biorégionaliste. Ses tenants rappellent que la question écologique est une affaire d’échelle et de sensibilité au vivant.
Au lendemain du premier tour des élections régionales, le constat est sans appel. Cet échelon administratif et politique n’intéresse plus grand monde. Près de deux tiers des Français et des (...)
Dommage pour la carte parce que l’article parle beaucoup plus d’eau que des migrations des animaux. Ça rejoint la proposition de JLM de redessiner et réassigner les régions comme administrateurs des fleuves du territoire je crois
Merci pour la carte, ça donne une meilleure perspective.
Il y a aussi les régions de bassins plus petits autour d’affluents qui sont importantes, sans parler des liens entre les nappes phréatiques et la captation des rivières.
À mon avis tout le processus de redéfinir des contours politiques en fonction de ça est très solarpunk, du moment que ce n’est pas fait avec des intentions productivistes qui pourraient aussi tout foutre en l’air, même en bio-régions.
Oui, d’ailleurs j’aurais du préciser, la carte que j’ai ajouté à mon commentaire c’est la première que j’ai trouvée en cherchant les bassins des fleuves, y’en a des plus détaillées qui peuvent aller plus loin je pense, mais j’aurais du donner une légende dès le début haha
Merci, mon cheminement de pensée a été:
Lire le titre “Ah c’est intéressant”
Lire le lien, “Ah, reporterre, ça part mal”
Voir la carte “Ok, on est dans de l’écolo-disney”
Fermer le lien
Perso je trouvais que s’intéresser aux différents biomes pouvait avoir un intérêt, mais donneraient des régions bien moins monolithiques (littoral, haute montagne, coteaux, etc…) tout en ayant une relation forte avec les activités humaines, qui, quand même, nous intéressent quand même plus que les régions où passent les grues cendrées.
Les lignes de séparation des eaux sont une limite intéressante pour les régions, mais il faut quand même réaliser un truc:
Les régions administratives suivent une logique similaire mais humaine: elles tentent de retracer les “bassins de drainage” des communautés urbaines. On peut y voir un choix politique, mais “la communauté des gens qui gravitent autour de l’axe Lyon-Grenoble” a aussi une réalité objective.
Si le but est de créer des régions “naturelles” les biologistes et les agronomes en ont déjà. Si le but est de proposer un découpage administratif, c’est idiot d’ignorer totalement les composantes humaines. D’autant plus que souvent elles existent pour des raisons naturelles, souvent liées à l’eau.
Je savais pas que les biologiste et les agronomes avaient ce genre de cartes, tu nous les partagerais ? 😍
Y a en fait plein de définitions différentes en fonction des usages. Comme tu le sais via le serveur minetest, on a par exemple des cartes de la “couverture” mais derrière les biomes ça va de grandes catégories comme cette carte du monde:
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/paleo/paleobiomes/comprendre/quest-ce-quun-biome
On peut s’intéresser avant tout au climat, qui va dicter la catégorie de végétation viable, mais ne dit pas tout, on peut avoir de beaucoup plus anthropocentrées cartes des usages des terres qui vont quand même beaucoup déterminer la faune présente, on peut s’intéresser uniquement aux populations animales et végétales “naturelles” (sauvages)
Certains te diront que c’est la carte microbienne des sols (légende) qui te donnera la vue la plus complète du vivant.
D’une façon générale, tracer des lignes entre les biomes, les espèces, les populations, les pays, c’est un truc très humain. La nature a pas de régions administratives. On a de bonnes raisons d’en créer, faut juste comprendre que des “régions naturelles” ça va quand même rester une création très artificielle.
Merci c’est parfait pour le mégafil sur le monde paysan :)
@ortaviz@jlai.lu tu peux ajouter un lien vers le mégafil si tu veux :)