• inlandempire
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    1 year ago

    Dommage pour la carte parce que l’article parle beaucoup plus d’eau que des migrations des animaux. Ça rejoint la proposition de JLM de redessiner et réassigner les régions comme administrateurs des fleuves du territoire je crois

    […] le professeur d’architecture Mathias Rollot. Son échelle emblématique est le bassin-versant. Les biorégions suivent les torrents, les rivières et les fleuves qui apportent avec l’eau la vie et créent une première forme de communauté.

    Les biorégionalistes, eux, vont dénicher la source réelle, suivre les canalisations et remonter jusqu’aux rivières, en passant par les retenues d’eaux, pour prendre conscience de toute la complexité du système hydraulique. Leur démarche va être similaire pour le bois, la nourriture ou nos autres ressources. les biorégionalistes tissent l’étoffe de notre relation aux écosystèmes.

    • Wi(vΛ)lem Ort(Λv)izOPM
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      1 year ago

      Merci pour la carte, ça donne une meilleure perspective.
      Il y a aussi les régions de bassins plus petits autour d’affluents qui sont importantes, sans parler des liens entre les nappes phréatiques et la captation des rivières.
      À mon avis tout le processus de redéfinir des contours politiques en fonction de ça est très solarpunk, du moment que ce n’est pas fait avec des intentions productivistes qui pourraient aussi tout foutre en l’air, même en bio-régions.

      • inlandempire
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        1 year ago

        Oui, d’ailleurs j’aurais du préciser, la carte que j’ai ajouté à mon commentaire c’est la première que j’ai trouvée en cherchant les bassins des fleuves, y’en a des plus détaillées qui peuvent aller plus loin je pense, mais j’aurais du donner une légende dès le début haha

    • keepthepace@slrpnk.net
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      1 year ago

      Merci, mon cheminement de pensée a été:

      1. Lire le titre “Ah c’est intéressant”

      2. Lire le lien, “Ah, reporterre, ça part mal”

      3. Voir la carte “Ok, on est dans de l’écolo-disney”

      4. Fermer le lien

      Perso je trouvais que s’intéresser aux différents biomes pouvait avoir un intérêt, mais donneraient des régions bien moins monolithiques (littoral, haute montagne, coteaux, etc…) tout en ayant une relation forte avec les activités humaines, qui, quand même, nous intéressent quand même plus que les régions où passent les grues cendrées.

      Les lignes de séparation des eaux sont une limite intéressante pour les régions, mais il faut quand même réaliser un truc:

      Les biorégions suivent les torrents, les rivières et les fleuves qui apportent avec l’eau la vie et créent une première forme de communauté.

      Les régions administratives suivent une logique similaire mais humaine: elles tentent de retracer les “bassins de drainage” des communautés urbaines. On peut y voir un choix politique, mais “la communauté des gens qui gravitent autour de l’axe Lyon-Grenoble” a aussi une réalité objective.

      Si le but est de créer des régions “naturelles” les biologistes et les agronomes en ont déjà. Si le but est de proposer un découpage administratif, c’est idiot d’ignorer totalement les composantes humaines. D’autant plus que souvent elles existent pour des raisons naturelles, souvent liées à l’eau.