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    1 year ago

    Merci, mon cheminement de pensée a été:

    1. Lire le titre “Ah c’est intéressant”

    2. Lire le lien, “Ah, reporterre, ça part mal”

    3. Voir la carte “Ok, on est dans de l’écolo-disney”

    4. Fermer le lien

    Perso je trouvais que s’intéresser aux différents biomes pouvait avoir un intérêt, mais donneraient des régions bien moins monolithiques (littoral, haute montagne, coteaux, etc…) tout en ayant une relation forte avec les activités humaines, qui, quand même, nous intéressent quand même plus que les régions où passent les grues cendrées.

    Les lignes de séparation des eaux sont une limite intéressante pour les régions, mais il faut quand même réaliser un truc:

    Les biorégions suivent les torrents, les rivières et les fleuves qui apportent avec l’eau la vie et créent une première forme de communauté.

    Les régions administratives suivent une logique similaire mais humaine: elles tentent de retracer les “bassins de drainage” des communautés urbaines. On peut y voir un choix politique, mais “la communauté des gens qui gravitent autour de l’axe Lyon-Grenoble” a aussi une réalité objective.

    Si le but est de créer des régions “naturelles” les biologistes et les agronomes en ont déjà. Si le but est de proposer un découpage administratif, c’est idiot d’ignorer totalement les composantes humaines. D’autant plus que souvent elles existent pour des raisons naturelles, souvent liées à l’eau.