Après des mois de travail et plusieurs cycles de béta-lecture, je suis content d’apporter une petite contribution à l’univers de fiction #solarpunk. Ma nouvelle s’appelle Carriotepunk (oui c’est un titre), et elle est enfin disponible sur itch, en licence libre CC0.

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Dans cette nouvelle vous pourrez suivre deux parcours en parallèle, deux récits qui traversent des territoires post-capitalistes dans une époque différente de la nôtre. D’un côté il y a un enfant receuilli sur la route, et de l’autre une jeune femme nomade qui tire un chariot solaire.

Pour la lecture il y a plein de formats, en téléchargement libre : epub, PDF, page web.
Dans le cadre de la jam Solarpunk - Futurs désirables et durables il y a même un fichier PDF brochure prêt à être imprimé à la maison, pour permettre à la nouvelle d’exister sous forme de vrai objet. En papier ça représente 32 pages A5, imposées sur 16 pages A4 à imprimer recto-verso, soit 8 feuilles A4 au total.

Tout est là : https://ortaviz.itch.io/carriotepunk-nouvelle-fr

Et si vous utilisez Mastodon, il y a un message de présentation ici : https://imaginair.es/@w_ortiz/111097240442618865

  • Snoopy
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    1 year ago

    le problème n’est pas résolu : le masculin c’est le masculin. Ça ne représente pas le genre neutre :

    Ils sont allés au cinéma.

    Moi, la première chose que je comprends, c’est que des gars sont allés au cinéma. Ah et on me dit que Nathalie et Sophie sont dans ce groupe de 4 personnes au total. Ce n’est pas cohérent et c’est une information trompeuse car l’idée d’un groupe mixte ce n’est pas la première chose qui te vient à l’esprit.

    Deuxième exemple. On dit toujours les droits de l’homme. J’enlève volontairement le H car il est cosmétique et à l’oral tu ne ferais pas la différence.

    Si on dit “femme de ménage” alors on emprisonnes les femmes dans ce rôle parce que on participe sans le vouloir à la création d’une norme sociale et donc nous devenons contributaire de cette “vérité”.

    La langue, ce n’est pas l’académie française. C’est nous, et nous avons la possibilité de changer cela.

    Scilabus est de bonne foi. Tu peux regarder le reste de sa chaine, elle fait du bon boulot et j’apprécie beaucoup. Elle s’appuie sur un corpus scientifique. Après, ya peut-etre des contre-études sur ce sujet mais vu l’exemple que je t’ai donné avec le genre “neutre” ils…

    L’impact de la langue sur la représentation du genre joue un rôle prépondérant dans l’imaginaire collectif. Donc une partie de l’influence sur la genrification des rôles vient de la langue.

    C’est un problème plus large car le sport féminin est sous représenté, même wikipédia souffre de la sous représentation des femmes qu’on retrouve également dans la structure de notre langue. La féminisation des métiers est récente. Le combat contre la culture du viol est récent aussi.

    On a le droit de ne pas être d’accord sur la forme de l’écriture inclusive mais pas au point de cracher dessus comme tu le fait. Le but c’est l’égalité. Tu peux écrire les lectaires au lieu de les lecteurs et c’est cette forme que je privilégie. Ou bien le lectorat ou les lecteur.e.s.

    Tout est possible et c’est super car c’est encore une phase de recherche, d’expérimentation…donc ya des trucs qu’on va aimer, d’autres non et ça se fera naturellement.

    Si tu m’avais sortie des arguments sur les dislexiques et la difficulté de la lecture, j’aurais été d’accord car c’est plutôt vrai.

    Cependant, là, les 3 arguments ne sont pas acceptables.

    Non, l’écriture inclusive est utilisée par les diplomé.e.s comme la plèbe. Chez les anarcho-punk par exemple. Et peut-etre aussi parce qu’on a pas tous accès aux informations ?

    Je relève les mots “hautain”, “crachant”, “diplomé”

    Tu n’en vois pas l’interêt car tu en bénéficie ? Pourquoi tu écrit cela ?

    L’écriture inclusive existe parce que le genre masculin efface l’existence des femmes de l’imaginaire collectif et donc, c’est plutot un appel pour reconstruire la langue française et l’enrichir.

    Quant à l’anglais, tu as un bouquin dessus qui s’apelle unlearning the lies of our father’s tongue de Julia Penelope, une linguiste.