Par sa volonté de décentralisation, le logiciel libre est présenté comme porteur de valeurs anarchistes, et parfois vilipendé par certaines institutions pour cela. Mais pour autant que les méthodes de travail puissent être reliées à des pratiques libertaires, voire revendiquées comme telles, peut-on réellement considérer qu’il en adopte toutes les valeurs, les ambitions et le message politique ?
Voilà pour l’extrait. La suite sur le blog de framasoft. Bonne lecture :)
https://framablog.org/2023/10/09/logiciel-libre-et-anarchisme/
Merci beaucoup pour le partage, c’est exactement le sujet qui m’intéressait dernièrement. Je retrouvais une certaine attitude punk dans le logiciel libre, sauf que le punk se construit en tant que contre culture, or il me semble que le logiciel libre est plutôt devenu une contre culture par rapport au paradigme de la société des services et de comment fonctionne internet de nos jours. D’où mon interrogation : peut-on devenir punk à postériori ?
Je m’en vais lire ce billet de suite !
C’est plus subtile je pense. Il y aussi de la collaboration avec la société des services commerciaux dans le logiciel libre. Les grands méchants géants du web sont aussi des grands contributeurs du logiciel libre, même si c’est parfois avec des arrières pensées d’imposer leurs systèmes, ils facilitent ainsi beaucoup la vie de millions d’utilisateurs et de petites entreprises tech.
À ma connaissance, c’est plutôt l’inverse : le libre a toujours été une contre-culture, et il s’est “mainstreamisé” au cours du temps. À la base (si on considère Stallman comme la base), ça part d’une “rébellion” contre Xerox qui ne voulait pas communiquer le code source du pilote d’une imprimante. Ça paraît assez “punk” dès l’origine ! 😅
Ceci dit, le libre pur et dur (à l’opposé d’un open source “mou” assez pragmatique et corporate, je veux dire) me semble toujours être complètement une contre-culture.
Si ça vous intéresse, un point de vue d’un développeur de KDE sur le sujet, mais plutôt d’un point de vue organisationnel, pas tellement politique. Disons qu’il utilise “anarchie” plus dans son sens commun que dans son sens politique pur.