Lyon doit théoriquement interdire l’accès à son centre-ville à environ un quart de ses automobilistes à partir de janvier 2025 en excluant les vignettes Crit’Air 3. Sachant que ce sont surtout les plus pauvres dont on parle, la mesure paraît très risquée socialement.
Le problème fondamental de la ZFE, c’est que les seules personnes impactées sont celles n’ayant pas les moyens de changer de véhicule. C’est très injuste comme méthode, surtout quand les transports en commun ne suivent pas, en particulier dans les quartiers les plus défavorisés (ex. la Belle-de-Mai à Marseille qui n’a aucun transport en commun efficace, alors que c’est en centre-ville).
La ZFE sur le papier, c’est un concept qui a du sens, mais qui ne devrait être que la dernière chose à appliquer une fois que tout le reste aura déjà été fait.
@Jomn @Camus On a quand même une spécialité en France de mettre la charrue avant les bœufs
Comme mettre des aides sur les véhicules électriques avant d’avoir un parc de borne suffisant (et entretenue…on a mis 6 mois pour avoir une borne réparée à mon boulot, parce que bon, Enedis et l’exploitant…)
C’est un subside à l’industrie automobile pour qu’elle suive un peu plus facilement les objectifs irréalisables de la politique en cours en Europe. L’aveu c’est quand même qu’il ne va plus aussi directement aux Chinois puisqu’il faut pouvoir prétendre ne pas y assembler une voiture pour que le montant soit au maximum.
@vorpuni Ce n’est pas que les objectifs soient irréalisables (cf toutes les normes Euro, Beijing, California…jugées irréalisables mais réalisées), c’est que cela reste rentable pour les actionnaires (parce que bon, les salaires, ça vient après).
Par exemple sur Euro 7, c’était déjà sur les starting block en attendant les votes.
Je suis d’accord. Lyon pourrait augmenter ses zones piétonnes. En les plaçant stratégiquement, Elle pourrait dimuinuer drastiquement la circulation sans forcément rendre tout le centre pétionnier.
Elle pourrait en profiter pour désimperméabiliser des pans de rue et y planter de la végétation : En dépis des efforts dans ce sens, le Rhône reste le département de France où on meurt le plus de la chaleur.