Mégafil : Le monde paysan (Ressources)

Cet article de 20min est pas le meilleur pour faire le tour de la question, d’ouvrir un débat serein avec son titre incendiaire.

Si vous avez d’autre liens qui permettent d’explorer cela, hésitez pas à partager dans les commentaires. Et je les mettrais dans ce post.

En tout cas, il dresse rapidement les contours de la problématique. Moi, j’ai l’impression que c’est devenu un pretexte pour ne pas rénumérer les caissiers et caissières tout comme les automates. Ce n’est pas non plus un boulot génial, c’est ingrat, chiant, robotique.

En revanche, que le supermarché coopératif soit non lucratif et co-géré ça me plait. Que ça puisse créer du lien, ça me plait aussi. Que ce soit rendu moins pénible parce qu’on fait des rotations de 3h/mois, c’est pas mal aussi.

Ça ferait moins de souffrance si tous ces boulots pouvaient etre partagés nottament : homme/femme de menage, éboueuse/éboueur, plongé…et je rêve de ça et cela permettrait une belle mixité sociale. :)

Revenons au supermarché, ces 3h ne seront jamais déclarés, ni reconnu. Et évidement que ça fait baisser les charges quand on ne cotise pas ta retraite. Magique ! Et pour ceux qui recherchent un petit boulot pour leur fin du mois, bon déjà qu’iels se font exploiter, et remplacé par des automates, qu’est ce qu’on leur propose ?

Est-ce que les supermarchés coopératif s’inscrive dans l’ubérisation ? Faut-il redéfinir ce qu’est le travail et sa valeur ? Faut il passer au revenu existence ? (Oui)

  • oce 🐆
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    1 year ago

    Peut-être un peu distant mais ça me fait penser au système de la Ruche Qui Dit Oui, c’est une startup de circuit alimentaire. Tu commandes ce que tu veux sur le site de ta ruche local (plus de choix dans les produits et les petites quantités par rapport à l’amap traditionnelle qui te balance 3 choux verts 2 kg de navet en hiver) et tu vas récupérer ta commande une fois par semaine au point de collecte. Le site met beaucoup en valeur le pourcentage d’argent qui revient au producteur par rapport au supermarché classique en ville.
    Mais il y a des trucs qui me dérangent. Les ruches sont générées par des directeurs indépendants qui font le travaille de sélectionner les producteurs et d’organiser les points de collecte. Les points font appel à des clients bénévoles pour aider à la distribution. Donc une entreprise à but lucratif fait appel à des bénévoles pour ne pas avoir à assumer la logistique du point de collect.
    Autre point noire, ils ont ensuite mis en place la possibilité de livraison directement à la maison sans passer par les points de collecte, mais en utilisant le travail de sélection des producteurs et de vente réalisé par les directeurs indépendants.