Dans un message vocal laissé par erreur sur le répondeur de la plaignante, le policier la traitait à plusieurs reprises de « pute ». Le tribunal a considéré que ces injures ne constituaient pas une « injure non publique en raison du sexe ».
J’ai tendance à toujours chercher la nuance dans les jugements. Mais on peut toujours compter sur le parquet pour donner envie de vomir.
Ces injures étaient-elles prononcées à l’attention de ses collègues, ce qui aurait constitué une « injure non publique en raison du sexe », ou pour lui-même, « comme lorsqu’on s’énerve contre un cycliste en voiture », ce qu’assure le policier ?
Lors de l’audience, au début de décembre, le parquet avait invité le tribunal à répondre à cette question « en son âme et conscience ». Il avait suggéré que, dans le premier cas, le policier devait être condamné mais dispensé de peine, étant donné son parcours exemplaire, et que, dans le second cas, il devait être relaxé. La jeune femme n’avait alors pas caché sa déception face aux demandes du parquet, disant se sentir « écrabouillée ».
J’ai du relire plusieurs fois. C’est pas la défense qui argue ça. C’est le parquet, le défenseur de l’accusation. WTF.
J’ai tendance à toujours chercher la nuance dans les jugements. Mais on peut toujours compter sur le parquet pour donner envie de vomir.
J’ai du relire plusieurs fois. C’est pas la défense qui argue ça. C’est le parquet, le défenseur de l’accusation. WTF.
Le parquet n’est pas le défenseur de l’accusation.