Je me souviens d’un prof d’anglais qui nous avait dit: “Si vous avez l’occasion de faire un stage ou un séjour long à l’étranger, faites-le, c’est une expérience qui vous servira”. Longtemps après, j’ai suivi son conseil pendant ma dernière année d’études et j’ai passé 6 mois en Angleterre. C’est là que j’ai découvert que je savais lire et écrire l’anglais, mais pas du tout le parler !
J’aimerais pouvoir le remercier. Sans lui, je me serais retrouvé dans une boite quelconque en province, et ma carrière aurait certainement été très différente.
Un seul prof ? Pas possible !
Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire après le bac jusqu’à la Terminale. Là j’ai eu un super prof de biologie qui rendait la matière passionnante. Ça a été ma meilleure note au baccalauréat, je suis partie en faculté de Biologie où j’ai passé quatre super années. À la sortie je me suis retrouvée en industrie à faire de la microbiologie et… J’y suis encore. Maintenant c’est moi qui essaie de transmettre quelques bases pratiques avec un succès mitigé :)
Avant ça il y a eu mon prof d’histoire-géo en Seconde, une matière qui ne me passionnait pas plus que ça mais le samedi matin il avait pris l’initiative de nous initier à l’histoire de l’art; le peu que j’en ai retenu me permet encore 35 ans plus tard d’apprécier les visites dans les musées.
Et ma prof de musique de Troisième qui m’a fait découvrir Mozart et Brassens,
Et encore avant ça il y a tous mes enseignants de l’école primaire qui m’ont initiée à la lecture, à l’écriture, au calcul (mental), à la géométrie, la réflexion, etc. Des compétences de bases qui me servent évidemment encore aujourd’hui, sans lesquelles je n’aurais pas pu faire tout le reste et auxquelles de nombreux enfants dans le monde n’ont toujours pas accès,
Et mes parents évidemment,
Et probablement des tas d’autres personnes que j’oublie. Je ne suis pas sociable pour deux ronds mais il faut bien que je réalise que toute seule je n’aurais rien appris ni fait.