Cette page synthétise les résultats de l’ensemble des travaux spécifiques à chaque axe et qui font l’objet de publications thématiques, citées par la suite.
Le durcissement des conditions d’ouverture de droit chômage s’est traduit par un moindre accès à l’indemnisation du chômage, principalement pour les personnes en contrat de courte durée, les plus jeunes et les personnes peu diplômées.
Deux mesures ont baissé le niveau mensuel d’allocations et ont influencé l’accès à l’emploi. D’une part, la réforme du mode de calcul de l’allocation (réforme du SJR) réduit le montant d’allocation pour près de 1 million de personnes aux parcours fragmentés, ce qui raccourcit la durée entre la perte d’emploi et le premier emploi retrouvé. Néanmoins, cet effet ne porte que sur l’emploi non durable (contrats de moins de 6 mois) et se fait via des concessions sur la qualité de l’emploi. D’autre part, la mesure de dégressivité, ciblée sur un petit nombre d’allocataires qui percevaient des salaires élevés avant leur période de chômage, a également accéléré l’accès à l’emploi des personnes concernées, et ce d’autant plus que le niveau de dégressivité est élevé. Des travaux supplémentaires seront utiles pour mesurer l’impact de ces deux mesures sur le volume total d’emploi dans l’économie.
Du côté des mesures concernant les employeurs, le dispositif de bonus-malus semble avoir entraîné une baisse limitée du nombre de séparations mais la mesure présente une architecture complexe qui la rend peu lisible par les employeurs. Elle reste également peu désincitative pour les entreprises ayant les taux de séparation les plus importants.
Enfin, les dispositifs d’extension de l’accès à l’Assurance chômage présentent des résultats contrastés : si l’ARE pour projet professionnel monte lentement en puissance, l’ATI ne bénéficie qu’à très peu de personnes.