Si ça se confirmait (on va attendre de voir, avant de réclamer des têtes), il semblerait que nous ne pourrons (très bientôt) plus télécharger nos ebooks sur ordi pour les transférer par USB : Amazon’s killing a feature that let you download and backup Kindle books (merci linuxfr.org).

Ça change quoi? Ça change que vous ne pourrez plus les archiver (edit: plus aussi facilement, car ils supprimeraient la seule façon ‘officielle’ et simple de le faire, mais ça restera possible pour les bidouilleurs) sur le support de votre choix (genre une clé USB, un DD externe,…) et que Amazon pourra à nouveau décider de les supprimer de votre liseuse, comme elle l’a déjà fait par le passé.

Ça ne me concerne plus vraiment personnellement car ça fait bien plus d’un an que je n’ai plus acheté un seul ebook sur Amazon (et que la montagne d’ebooks que j’ai acheté chez eux est à l’abri de ce genre de caprice), mais ça me semble intéressant à partager comme info.

Ça me confirme aussi dans mon choix de me barrer loin, le plus loin possible, des grosses librairies en ligne et revenir au livre papier, quand c’est encore possible.

D’ailleurs, si ça vous intéresse et que vous avez pas peur de vous farcir la prose d’un Frenchie qui écrit in English, j’explique plus en détails mes motivations sur mon blog perso. Le lien est dans mon profil Lemmy.

  • ReallyZen@lemmy.ml
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    6 days ago

    À noter que chez kobo c’est déjà le cas : vous pouvez acheter sur leur site, mais si le livre est protégé par un DRM tout ce que vous téléchargez c’est un hyperlien qui n’est lisible que par un logiciel compatible avec le machin de gestion de DRM d’Adobe, où vous devez avoir un compte. (Ce n’est pas le cas pour les bouquins sans DRM)

    Pour récupérer le “vrai” ouvrage il faut synchroniser sa liseuse en wifi pour le télécharger, (qui dès qu’elle est en ligne risque de se mettre à jour sans votre permission), puis la connecter à Calibre en usb, et de là demander au plugin Obok (inclus dans le pack DeDRM) de retirer la protection - pour être complet et simplifier la bibliothèque, il faut ensuite retirer de la liseuse la version bloquée et la remplacer par la version débloquée…

    …ou bien on dit merde à tout ça et on achète que des ouvrages sans DRM qu’on va effectivement transférer comme on veut, où on veut, et à qui on veut. C’est une expérience bien plus agréable: il y a plein d’auteurs qui refusent les DRM, on est pas à la merci d’un service qui ferme, d’un logiciel qui périme, on possède ce qu’on a payé !

    • LibbOP
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      5 days ago

      À noter que chez kobo c’est déjà le cas

      Je ne savais pas, c’est triste. Même si je ne suis pas client Kobo (trop de FNAC inside à mon goût)

      …ou bien on dit merde à tout ça et on achète que des ouvrages sans DRM qu’on va effectivement transférer comme on veut, où on veut, et à qui on veut. C’est une expérience bien plus agréable: il y a plein d’auteurs qui refusent les DRM, on est pas à la merci d’un service qui ferme, d’un logiciel qui périme, on possède ce qu’on a payé !

      Amen à ça, il y a aussi encore pas mal d’éditeurs, pas juste des auteurs, qui tentent de jouer le jeu du DRM-free.

      Le souci étant que je suis persuadé que les gros acteurs n’en resteront pas là. C’est du business et c’est un marché. Or, le modèle capitaliste sur lequel il repose n’a jamais brillé par sa bienveillante tolérance envers les modèles alternatifs du moment qu’il a décidé qu’il y a un profit à faire. Un peu comme l’exception culturelle, il resterait quoi comme librairies et éditeurs indépendants sans elle ? La question étant dès lors (posée avec empressement par les marchands US mais pas que eux): combien de temps encore une exception culturelle en France?

      Bref, ça sera de plus en plus compliqué de ‘sideloader’ des livres (et, bien sur, de les sauvegarder librement), voire même de les acheter sans DRM. Sous prétexte de nous protéger (risques de sécurité pour nos appareils, risques de sécurité pour nous-même et, bien entendu, pour les pauv’e p’tits enfants). Et cela avec le soutien enthousiaste d’une masse de nos elu(e)s qui semblent toujours plus enthousiastes à l’idée d’infantiliser leur électorat… On se demande bien pourquoi.

      D’où mon retour, la queue entre les jambes après dans les 20 années passés à lire en électronique, auprès du livre imprimé. Avec lui, à moins de révolutionner la législation (la notion même de propriété privée et de domicile) il n’y a aucun moyen pour qu’une entreprise privée (éditeur ou libraire) puisse forcer ma porte d’entrée pour venir récupérer (ou pour modifier en le contenu) un livre que j’ai acheté, aka dont je suis le seul propriétaire légal.

      Et puis, comme j’explique aussi sur le blog, j’ai just eu plein le cul d’être espionné, pardon, je m’emporte, je voulais dire d’être 'télémétrisée à des fins d’analyse statistiques’ pendant que je lis. Foutez-nous la paix quand on lit, merci. Où au moins, si ça ne gêne personne d’autre que moi, foutez-moi la paix;)