Paris - Apparemment, on n’a encore rien trouvé de plus puissant. La peur. La peur comme argument de vente, la peur comme moteur du changement, la peur comme fédérateur. Médias, représentants associatifs, responsables politiques : nous usons et abusons de cette arme pour attiser la curiosité de nos lecteurs, faire avancer des causes, gagner des voix.
En relisant mon post d’hier je vois que j’ai été ambigu, quand je parle de « cacher des scandales » je voulais parler de détourner l’attention d’autres scandales.
Ramen à ça, mais je suis un peu plus méfiant que toi on dirait.
Sur les commentaires de l’article de Libé ça parle alcool et tabac, je sais pas trop quoi commenter de plus ? Je suis contre la pub en général donc j’aimerais ne voir aucune pub pour l’alcool, cependant je pense que le prohibitionnisme est contre-productif. Pour le tabac, je trouve ça bien qu’on fume plus dans les lieux publics, mais quand je vois ceux qui militent pour que ça soit interdit en terrasse, je trouve que ça va un peu loin dans l’hygiénisme. Là aussi, la littérature scientifique sur le tabagisme passif a montré des effets mesurables chez les gens qui vivent avec des non-fumeurs il me semble, et pas d’effet du genre « oh mon dieu j’ai senti l’odeur de la clope de mon voisin il m’a filé le cancer ce bâtard ».
Merci pour les screenshots de prescrire, si j’ai bien compris leur conclusion c’est que ça sert à rien, même si c’est pas bien dangereux autant s’en passer.
Je suis d’accord que l’interdiction sur le tabac et l’alcool c’est pas la solution il y aura de toute façon un marché illégal après on pourrait sûrement faire quelque chose pour les lobbys du tabac et de l’alcool qui influencent probablement les décisions publiques selon d’autres critères qu’une meilleur santé publique. Et mettre plus de moyens dans la prévention… Exactement pour l’article de prescrire comme ça ne sert à rien et que c’est potentiellement dangereux autant stopper l’exposition.