L’une des premières choses que les anglophones débutants remarquent très tôt est la difficulté de compréhension de la langue. La raison n’en est pas évidente pour la plupart des apprenants, mais l’anglais semble devenir beaucoup plus difficile lorsqu’il passe de textes au langage du quotidien…
C’est parce que, entre autres choses, les anglais parlent à l’envers.
Prenons un exemple : losque, en français, on dit : “la peinture de la porte de la voiture de mon père” … on sait tout de suite, dès le premier mot, que l’on parle de la peinture.
En anglais par contre, il faut se rendre à la fin de l’expression pour savoir qu’il s’agit de la peinture :
“my father’s car door paint”
… et lorsque les expressions deviennent longues cela devient ridiculement compliqué pour rien.
De l’autre coté, on voit bien lequel est plus efficace.
L’allemand entre dans la pièce
Oui voilà, “die Lackierung der Tür des Autos meines Vaters”. Quelques redondances en plus tout de même (meines) mais pas d’apostrophes moches ! Je trouve l’allemand très beau à regarder par rapport à l’anglais.
PS: et très beau à écouter aussi tant qu’on ne crie pas
Les textes anglais équivalents sont effectivement plus courts. Par exemple, dans les manuels d’instructions ou autres textes sérieux en plusieurs langues. Je dirais tout de même qu’il y a des aspects à aimer ou à détester dans différentes langues. Peut-être l’espéranto serait-elle la langue idéale mais je ne la connais pas.
A mon avis l’espéranto a deux grosses failles : ses pénibles diacritiques (accents) et son eurocentrisme dépassé. L’Europe c’est désormais 5% de la population mondiale, ça devient compliqué de vendre un mélange d’italien et de tchèque comme “facile à apprendre”. Mais bon, son absence de genres, ça seul c’est presque suffisant pour le vendre à moi perso. Qu’est ce que les genres sont une perte de temps absolument inutile quand on apprend une langue.
Après son eurocentrisme fait que c’est un bon candidat comme langue officielle de l’UE.
Il y a l’ido qui résout les problèmes des diacritiques et d’autres choses (pas d’accords d’adjectifs, moins de diphtongues…), mais bon c’est moins parlé que l’espéranto, qui est déjà pas beaucoup parlé.
Je ne connaissais pas Ido, ce serait parfait pour l’UE en effet ! L’UE des rêves, bien entendu.