Une nouvelle étude isotopique des dents d'Australopithèque, parue dans Science, affirme que nos très probables ancêtres devaient avoir un régime alimentaire plutôt végétarien.
La taille du corps des hommes européens est restée comprise, en moyenne, entre 165 à 170 cm jusque dans les années 1850, et a connu pendant des siècles des hausses et baisses légères en fonction du climat affectant les récoltes (par exemple, diminution de plusieurs centimètres lors du Petit Âge glaciaire)5. Conséquence des faits économiques et sociaux de la révolution industrielle, cette taille connaît depuis une augmentation inexorable dans les pays développés. Mais ce n’est pas avant le milieu du XXe siècle que les Européens retrouvent la stature des hommes du Paléolithique7. De 1870 à 1970, la taille moyenne des Européens de l’Ouest a augmenté de 11 cm, ce qui représente près d’1 cm par décennie
C’est fantastique, mais ce n’est pas principalement de l’évolution au sens de changement des gènes, mais un changement phénotypique car les mêmes gènes peuvent mieux s’exprimer. Dans un paragraphe tu parlais de l’effet évolutif, au sens changement de gènes, d’un régime avec protéines animales, et puis tu parles d’évolution au sens de changement de phénotype dans le suivant. Le phénotype est le résultat de l’interaction entre des gènes et l’environnement (et entre gènes), et si notamment l’environnement change, alors le phénotype peut changer aussi vite. Mais un changement de phénotype sur toute une population à cause des gènes prend en général beaucoup plus de temps.
La partie “Principes des boucles de rétroaction évolution-écologie” peut-elle s’appliquer dans le cas qui nous intéresse ? Évolution de la taille physique des humains suite à des apports en protéine bien plus massif qu’avant.
J’aurais tendance à dire que oui, que effectivement on se place bien dans la boucle d’action que vulgarise la page wiki. Qu’en pense tu ?
Le problème avec les humains c’est quand même que :
on peut pas les mettre tous dans une machine à radiations pour obtenir des mutations intéressantes (on fait ça pour les plantes et bactéries)
la population est immense et assez bien mélangée, donc peu de dérive génétique
la durée de vie de chaque individue est grande, là où d’autres espèces vont beaucoup plus vite (drosophiles, bactéries, etc.)
la présence d’un organe qui est spécialisé dans l’adaptation, avec des mécanismes d’apprentissage sophistiqués (le cerveau), qui créé une sorte de tampon partiel entre pressions de l’environnement et gènes (non pas que ça annule toute sélection), rendant compliqué les liens causaux entre gènes et comportements
Taille (anthropométrie) — Wikipédia https://search.app/Zd2msHtZR6KtXgKa9
Voir la partie historique
C’est fantastique, mais ce n’est pas principalement de l’évolution au sens de changement des gènes, mais un changement phénotypique car les mêmes gènes peuvent mieux s’exprimer. Dans un paragraphe tu parlais de l’effet évolutif, au sens changement de gènes, d’un régime avec protéines animales, et puis tu parles d’évolution au sens de changement de phénotype dans le suivant. Le phénotype est le résultat de l’interaction entre des gènes et l’environnement (et entre gènes), et si notamment l’environnement change, alors le phénotype peut changer aussi vite. Mais un changement de phénotype sur toute une population à cause des gènes prend en général beaucoup plus de temps.
J’entends bien, et j’ai bien employé l’expression “changements évolutifs” dans le message précédent, et pas changement génétique, justement.
Après ça pose débat je pense, voir :
Évolution rapide — Wikipédia https://search.app/cgxVm2CofCv7i5pV8
La partie “Principes des boucles de rétroaction évolution-écologie” peut-elle s’appliquer dans le cas qui nous intéresse ? Évolution de la taille physique des humains suite à des apports en protéine bien plus massif qu’avant.
J’aurais tendance à dire que oui, que effectivement on se place bien dans la boucle d’action que vulgarise la page wiki. Qu’en pense tu ?
Le problème avec les humains c’est quand même que :