• Joli_corail
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    2 hours ago

    J’entends bien, et j’ai bien employé l’expression “changements évolutifs” dans le message précédent, et pas changement génétique, justement.

    Après ça pose débat je pense, voir :

    Évolution rapide — Wikipédia https://search.app/cgxVm2CofCv7i5pV8

    La partie “Principes des boucles de rétroaction évolution-écologie” peut-elle s’appliquer dans le cas qui nous intéresse ? Évolution de la taille physique des humains suite à des apports en protéine bien plus massif qu’avant.

    J’aurais tendance à dire que oui, que effectivement on se place bien dans la boucle d’action que vulgarise la page wiki. Qu’en pense tu ?

    • Camille d'Ockham
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      2 hours ago

      Le problème avec les humains c’est quand même que :

      1. on peut pas les mettre tous dans une machine à radiations pour obtenir des mutations intéressantes (on fait ça pour les plantes et bactéries)
      2. la population est immense et assez bien mélangée, donc peu de dérive génétique
      3. la durée de vie de chaque individue est grande, là où d’autres espèces vont beaucoup plus vite (drosophiles, bactéries, etc.)
      4. la présence d’un organe qui est spécialisé dans l’adaptation, avec des mécanismes d’apprentissage sophistiqués (le cerveau), qui créé une sorte de tampon partiel entre pressions de l’environnement et gènes (non pas que ça annule toute sélection), rendant compliqué les liens causaux entre gènes et comportements