Long de 107 kilomètres, l’ouvrage vise à relier à l’horizon 2030 l’agglomération parisienne avec le réseau fluvial du nord de la France et du Benelux. À Compiègne, ses opposants dénoncent un mégaproj…
Quelques morceaux de l’article (Et j’avoue je sais pas quoi penser de ce chantier)
« C’est un projet qui s’inscrit dans une réalité ultra-capitaliste, de transport de marchandises à grande échelle et sur de grandes distances, qui ne va pas du tout dans la direction que l’on aimerait, c’est-à-dire du local, et limiter les choses à transporter loin aux produits compliqués à importer », analyse Bertrand, perché sur une branche. Accroché en face de lui, Maka complète : « Plus que contre un canal, c’est un système d’organisation politique libérale à mort contre lequel on essaie de marquer notre opposition. »
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’est en effet l’un des arguments des collectivités pour justifier ce canal : le transport fluvial pollue bien moins que le routier, et permettra de désengorger ces routes. Mais pour les opposant·es, il ne fera qu’augmenter les flux.
Samuel Delalande, avocat de l’une des associations opposées au projet, voit pourtant des lacunes dans le dossier : « Il y a plutôt une obsolescence de l’étude socioéconomique, car elle date de 2004, et a été réactualisée en 2014. On est sur un projet à plus de 10 milliards d’euros au total, et on est uniquement sur des modèles d’augmentation de la croissance du trafic sur l’axe Paris-Nord qui sont abstraits. »
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C’est cette échelle que les collectifs dénoncent. « Nous, on est pour réhabiliter les canaux qui existent, et pour le fluvial. C’est juste une échelle à laquelle il y a un effet qui est irréaliste. Et qui ne repose sur rien, car le canal qui existe aujourd’hui, il est à 50 % de ses capacités », développe Pana.
Pour Jacques Delhay, le jeu n’en vaut pas la chandelle : « On détruit une zone naturelle qui est d’une richesse incroyable et on dit q>u’on va la recréer à côté. Mais toutes ces dégradations, ce n’est pas nous qui allons le payer, c’est nos successeurs, nos enfants et nos petits-enfants. »
C’est typiquement les écolos que j’aime pas : des conservateurs qui combattent pour que rien ne change sans comprendre les enjeux politiques et sociétaux.
Bertrand, perché sur une branche
Probablement attaché avec un baudrier décathlon fabriqué au Cambodge
Vrai ecolo vit dans une hutte en bois