Soupçonné d'avoir tué Brian Thompson, patron d'une assurance privée aux États-Unis, et aujourd'hui devant la justice de New-York, Luigi Mangione a été présenté comme un "bad boy". Pourtant, en ligne, il a été adulé. Une fascination que les journaux n'ont pas cherché à analyser. Entre tentatives ratées de profilage numérique du mis en cause, refus de politiser son acte et de nommer la violence du système de santé privée, mais aussi, les cris d'orfraie moralistes sur la sacralité de la vie humaine, la presse étasunienne a fait l'étalage de sa déconnexion sociale.
Je comprends pas pourquoi ce serait si difficile pour la gauche de s’approprier ses revendications. Il montre que ce contre quoi ils luttent et contre quoi ils font régulièrement campagne est tellement impopulaire que le votant moyen, voire même le “lean-right” typique est prêt à tuer pour leur programme.
Je comprends pas pourquoi ce serait si difficile pour la gauche de s’approprier ses revendications. Il montre que ce contre quoi ils luttent et contre quoi ils font régulièrement campagne est tellement impopulaire que le votant moyen, voire même le “lean-right” typique est prêt à tuer pour leur programme.