Invité sur France Info ce lundi matin, le patron des socialistes s’est vivement désolidarisé des propos tenus la veille par la mélenchoniste Mathilde Panot.
Nan mais la nouvelle génération de caméra de surveillance apportera enfin des résultats.
Et puis en vrai ce qu’il manque pour que la vidéo surveillance soit réellement efficace c’est de l’intelligence artificielle, de reconnaissance faciale et vocale.
On pourrais aussi imaginer dans un futur proche des agents de police équipés de lunettes de réalité augmentée lies aux caméras à proximité pour encore plus d’efficacité.
(On ne rigole pas, ce sont de vrais arguments avancés par les boites de vidéo surveillance pour vendre leur merde auprès du ministère de l’intérieur. Faut bien justifier de l’inutilité de la chose.)
1984 c’est encore un de ces cas où le capitalisme lit une dystopie et se dit “ah cool c’est un mode d’emploi ?”
L’idée de criminaliser la pensée comme dans 1984, c’est à la mode dernièrement. Les USA qui te laissent pas rentrer chez eux si t’as la mauvaise opinion politique, la Chine qui pourrit ton crédit social si tu ne suis pas la ligne du parti, la France qui t’humilie publiquement si tu ne condamnes pas le Hamas avant chaque phrase sur un plateau TV, la centralisation des médias et des réseaux sociaux aux mains des ultra riches, etc…
Si tu veux une citation de 1984 en rapport avec notre monde actuel, j’approxime, mais ça donne plus ou moins, “la double pensée c’est accepter d’avoir deux opinions opposées simultanément”. On veut exploiter les immigrés mais aussi les mettre dehors. On fait de l’écologie tout en criminalisant l’écologie. On déplace l’argent dans les poches des riches et on supprime l’ISF puis on se plaint de ne plus avoir assez de recettes fiscales. C’était malheureusement un peu trop visionnaire comme livre sur les dérives du néolibéralisme, et sur ce qui semble être en train de devenir son successeur, le technoféodalisme.
Le bouquin est intéressant à lire, et plutôt court. Les deux premiers actes ne sont pas particulièrement transcendants, c’est juste de la scifi oldschool bien écrite. Le troisième acte par contre, sous condition d’arriver à rentrer dans l’histoire et à empathiser avec le personnage principal, est très puissant émotionnellement.
C’était malheureusement […] sur ce qui semble être en train de devenir son successeur, le technoféodalisme.
Tout à fait d’accord. J’avais vraiment était marqué à la lecture par comment Orwell à su prévoir la surveillance insidieuse et permanente de la technologie dans nos vies et sa usage sur le contrôle de la population. Il avait compris le principe du smartphone avant l’invention du smartphone mais comme il n’a pas eu l’idée d’un boîtier dans la poche, il s’est contenté de parler des télé connectées.
Nan mais la nouvelle génération de caméra de surveillance apportera enfin des résultats.
Et puis en vrai ce qu’il manque pour que la vidéo surveillance soit réellement efficace c’est de l’intelligence artificielle, de reconnaissance faciale et vocale.
On pourrais aussi imaginer dans un futur proche des agents de police équipés de lunettes de réalité augmentée lies aux caméras à proximité pour encore plus d’efficacité.
(On ne rigole pas, ce sont de vrais arguments avancés par les boites de vidéo surveillance pour vendre leur merde auprès du ministère de l’intérieur. Faut bien justifier de l’inutilité de la chose.)
Si j’avais lu 1984 je t’aurais cité des trucs du bouquin comme si c’était de bonnes idées mais je l’ai pas lu 😐
1984 c’est encore un de ces cas où le capitalisme lit une dystopie et se dit “ah cool c’est un mode d’emploi ?”
L’idée de criminaliser la pensée comme dans 1984, c’est à la mode dernièrement. Les USA qui te laissent pas rentrer chez eux si t’as la mauvaise opinion politique, la Chine qui pourrit ton crédit social si tu ne suis pas la ligne du parti, la France qui t’humilie publiquement si tu ne condamnes pas le Hamas avant chaque phrase sur un plateau TV, la centralisation des médias et des réseaux sociaux aux mains des ultra riches, etc…
Si tu veux une citation de 1984 en rapport avec notre monde actuel, j’approxime, mais ça donne plus ou moins, “la double pensée c’est accepter d’avoir deux opinions opposées simultanément”. On veut exploiter les immigrés mais aussi les mettre dehors. On fait de l’écologie tout en criminalisant l’écologie. On déplace l’argent dans les poches des riches et on supprime l’ISF puis on se plaint de ne plus avoir assez de recettes fiscales. C’était malheureusement un peu trop visionnaire comme livre sur les dérives du néolibéralisme, et sur ce qui semble être en train de devenir son successeur, le technoféodalisme.
Le bouquin est intéressant à lire, et plutôt court. Les deux premiers actes ne sont pas particulièrement transcendants, c’est juste de la scifi oldschool bien écrite. Le troisième acte par contre, sous condition d’arriver à rentrer dans l’histoire et à empathiser avec le personnage principal, est très puissant émotionnellement.
Tout à fait d’accord. J’avais vraiment était marqué à la lecture par comment Orwell à su prévoir la surveillance insidieuse et permanente de la technologie dans nos vies et sa usage sur le contrôle de la population. Il avait compris le principe du smartphone avant l’invention du smartphone mais comme il n’a pas eu l’idée d’un boîtier dans la poche, il s’est contenté de parler des télé connectées.