@france@jlai.lu Le livre-marchandise, un danger écologique https://www.monde-diplomatique.fr/2024/10/LECOEUVRE/67665
“Pour capter la moindre part de marché, les premiers inondent ainsi les libraires de titres, quitte à générer beaucoup d’invendus. Les retours effectués par les libraires sont, pour une petite part, réintégrés dans les dépôts des distributeurs, qui en renvoient eux-mêmes certains aux éditeurs (en fonction de l’accord contracté), et ceux restants sont « mis au pilon », selon le jargon de la profession. Ils sont alors récupérés par des entreprises de recyclage, et finissent brûlés ou transformés en pâte à papier pour devenir en grande partie du papier hygiénique ou des cartons d’emballage de pizzas. Cela ne coûte quasiment rien aux maisons d’édition, contrairement à la conservation des livres, qui demande tri, manutention, conditionnement, entreposage et frais de stockage.”
Maintenant je m’imagine m’essuyer avec du Marc Levy.
Pour avoir eu des collègues qui ont travaillé dans des entrepôts de livres, on perd tout respect pour le monde de l’édition, des palettes entières détruites par une mauvaise manipulation c’est un caca de mouche pour eux.