A la sortie de leur formation, ces derniers doivent respecter des quotas de postes réservés par région. Quand la limite est atteinte dans une zone qui attire, comme Montréal, ils ne peuvent s’y établir et doivent opter pour une autre région, avant de tenter de revenir dans celle qu’ils préfèrent. Après trois ans en région éloignée, voire insuffisamment pourvue en médecins, ils obtiennent le droit de s’installer où ils le souhaitent, même si les quotas sont pleins.
La sélection ne se fait pas sur les notes durant le parcours, mais sur des entretiens, pour savoir notamment si les besoins d’une région correspondent au parcours du médecin. La possibilité d’apporter son soutien aux urgences, ou dans les Ehpad locaux, peut être un critère retenu.
Les gens qui ne respectent pas cette règle de 3 ans ont une retenue de 30% de leur salaire.
Quelques leçons que je tire de l’article :
- Ça marche plutôt bien pour remplir les quotas régionaux
- Après leurs trois ans, les médecins ont tendance à vite rentrer chez eux
- Ça a peut-être une influence négative sur la spécialisation (les quotas affectent surtout les généralistes, donc moins de gens deviennent généraliste)
- Les jeunes diplômés râlent parce qu’ils viennent d’étudier pendant X années pour ensuite devoir vivre dans le trou du cul du monde pendant 3 ans
Deux solutions ont l’air de bien fonctionner :
- les campus décentralisés pour former les gens directement sur place
- la valorisation des dossiers de candidat·es qui viennent de ces régions, qui ont de fortes chances d’y retourner après les études en grande ville (ces quotas existent déjà pour les candidatures de personnes autochtones)
Faut voir le quebec sur une carte de densité de la population mais je suis pour des choses similaires vu les problèmes qui était prévisibles à l’époque de mauvaises décisions et qu’on traine depuis