Le télétravail s’est réellement démocratisé depuis 2020. Les avantages sont multiples. Or, après trois années d’expérimentation et d’adoption, les directions s’interrogent. Dan Guez, Cofondateur du groupe opensourcing.com témoigne
A commencer par l’isolement et la perte de socialisation. Au-delà de l’enthousiasme initial, la solitude générée par le travail à distance s’est révélée être l’un des premiers effets secondaires du télétravail. Les interactions spontanées, les discussions informelles autour de la machine à café, les déjeuners en équipe, tous ces petits riens qui tissent le lien social en entreprise ont disparu pour bon nombre de télétravailleurs. Cet isolement peut conduire à une perte de sentiment d’appartenance et de la dynamique de groupe.
Des gens qui n’ont aucune vie en dehors du travail…
Bon après je suis dur, il y a beaucoup de personnes qui ont été isolées pendant les confinements et ça a été très dur à vivre, je vais pas cracher sur l’importance des interactions sociales même si elles se font au travail (bien que je souhaiterais que le travail ne soit pas la seule source d’interaction sociale pour tous et toutes)
le confort de la maison peut mener à un effet cocooning, réduisant la combativité et l’implication des salariés dans la vie de l’entreprise
La combativité, à l’aide, le vocabulaire guerrier…
Certains bureaux se transforment pour offrir des services qui ajoutent une valeur considérable à la journée de travail des employés. Ces services peuvent inclure […]
Et puis bientôt des villages gérés par les entreprises, et au lieu de s’appeler Pullman, ou Hershey, on aura la ville Altice-Sur-Isère, Totalville, Bourg-Vinci, quel retour arrière
On est dans la pure dissonance. À l’embauche, on a des managers et des RHs qui se paluchent en exposant le merveilleux monde de la flexibilité et du travail à la maison.
Sur le travail au quotidien, on a des responsables qui exigent la venue au bureau de leurs effectifs, même quand c’est en opposition avec les accords contractuels ou la viabilité même du retour au bureau, puisqu’il n’y a plus assez de place. Sans parler des objectifs environnementaux agités régulièrement.
Sur les projets d’équipe localisés, les chefs n’arrêtent pas de mettre en avant le besoin de communication au plus proche, la proximité qu’offre la venue au bureau.
Par contre, sur des projets avec des équipes dans 4 ou 5 pays différents, on est prié de se concentrer sur les nouvelles formes de communication, et on serait gentil de ne pas trop remuer dans le placard à balais.
Tout ça est assez logique, le problème étant évidemment que malgré le “new management” qui déclare que les responsabilités sont partagées et que les besoins des employés sont au coeur de la stratégie, on est prié de continuer à obéir aux injonctions contradictoires de chefs qui sont convaincus que leur simple présence suffit à motiver les troupes et les transformer en parfaits modèles d’implication.
Dommage pour eux, on est parfaitement capables de ne rien foutre tout en étant au bureau aussi. Et le problème est peut-être dans le mépris qui nous est craché à la gueule à longueur de présentations des résultats (en hausse) et de discussions des conditions de travail et des salaires (en baisse).
Effectivement, mais les employeurs sont quand même en relation directe avec les employés, ça reste toujours bizarre d’imaginer que le discours servi aux uns est incompatibles avec les conceptions des autres
Faut voir ca dans la dynamique des grandes entreprises… People at works ont comme clients les RHs- pas les responsables d’équipe en général. Du coup le discours est aligné avec les RHs qui ont souvent des objectifs de maitrise des coups spécifiquement sur le headcount la ou les responsables d’équipes ont des objectifs de réalisations.
Et encore une fois, les RH sont rarement les amis des employés…
Bha ce sont des ressources tout de même, au meme titre que mes éléments technologiques ou budgétaires ou le temps qu’on me donne.
C’est pas parce que ce sont des resources que j’y fais pas attention bien au contraire… et comme en plus ce sont des personnes faut aussi prendre ca en compte.
Mais dans une entreprise les gens (et du coup moi y compris hein) sont des ressources.
Par contre ca serait super si les responsables a tous niveaux pouvaient être moins connards.
Des gens qui n’ont aucune vie en dehors du travail…
Bon après je suis dur, il y a beaucoup de personnes qui ont été isolées pendant les confinements et ça a été très dur à vivre, je vais pas cracher sur l’importance des interactions sociales même si elles se font au travail (bien que je souhaiterais que le travail ne soit pas la seule source d’interaction sociale pour tous et toutes)
La combativité, à l’aide, le vocabulaire guerrier…
Et puis bientôt des villages gérés par les entreprises, et au lieu de s’appeler Pullman, ou Hershey, on aura la ville Altice-Sur-Isère, Totalville, Bourg-Vinci, quel retour arrière
On est dans la pure dissonance. À l’embauche, on a des managers et des RHs qui se paluchent en exposant le merveilleux monde de la flexibilité et du travail à la maison.
Sur le travail au quotidien, on a des responsables qui exigent la venue au bureau de leurs effectifs, même quand c’est en opposition avec les accords contractuels ou la viabilité même du retour au bureau, puisqu’il n’y a plus assez de place. Sans parler des objectifs environnementaux agités régulièrement.
Sur les projets d’équipe localisés, les chefs n’arrêtent pas de mettre en avant le besoin de communication au plus proche, la proximité qu’offre la venue au bureau.
Par contre, sur des projets avec des équipes dans 4 ou 5 pays différents, on est prié de se concentrer sur les nouvelles formes de communication, et on serait gentil de ne pas trop remuer dans le placard à balais.
Tout ça est assez logique, le problème étant évidemment que malgré le “new management” qui déclare que les responsabilités sont partagées et que les besoins des employés sont au coeur de la stratégie, on est prié de continuer à obéir aux injonctions contradictoires de chefs qui sont convaincus que leur simple présence suffit à motiver les troupes et les transformer en parfaits modèles d’implication.
Dommage pour eux, on est parfaitement capables de ne rien foutre tout en étant au bureau aussi. Et le problème est peut-être dans le mépris qui nous est craché à la gueule à longueur de présentations des résultats (en hausse) et de discussions des conditions de travail et des salaires (en baisse).
Complètement
Après l’article vient de people at work…. C’est pas exactement un article à destination des employés…
Effectivement, mais les employeurs sont quand même en relation directe avec les employés, ça reste toujours bizarre d’imaginer que le discours servi aux uns est incompatibles avec les conceptions des autres
Faut voir ca dans la dynamique des grandes entreprises… People at works ont comme clients les RHs- pas les responsables d’équipe en général. Du coup le discours est aligné avec les RHs qui ont souvent des objectifs de maitrise des coups spécifiquement sur le headcount la ou les responsables d’équipes ont des objectifs de réalisations. Et encore une fois, les RH sont rarement les amis des employés…
Tout à fait, mais c’est justement là la dérive qu’on peut dénoncer.
Traiter les employés comme des ressources, c’est s’assurer qu’ils seront mécontents à un moment ou à un autre
Bha ce sont des ressources tout de même, au meme titre que mes éléments technologiques ou budgétaires ou le temps qu’on me donne.
C’est pas parce que ce sont des resources que j’y fais pas attention bien au contraire… et comme en plus ce sont des personnes faut aussi prendre ca en compte.
Mais dans une entreprise les gens (et du coup moi y compris hein) sont des ressources.
Par contre ca serait super si les responsables a tous niveaux pouvaient être moins connards.
C’est cet aspect qui est souvent mis de côte malheureusement
En somme
E qué s’appelerio “Les Ressources Humaines”.