Pour commencer, voilà l’objet au départ:

Il y a plein de vis sur l’avant et l’arrière, ca permet de retirer les coques en métal, ensuite, il reste la mécanique:

La plaque arrière est formée étrangement, l’air passe d’abord tout le long de l’instrument entre deux plaques métalliques avant de revenir en sens inverse entre le métal et le bois. Ca permet de construire une colonne d’air similaire à celle des autres vents (les notes aigues au plus court, les notes graves au plus long), mais je sais pas vraiment ce que ca apporte, car la hauteur des notes à rien à voir avec la longueur du tube en soi.

les notes sont produites ici ! C’est les fameuses anches libres, qui vibrent quand l’air passe au travers. Leur longueur et leur épaisseur influence la hauteur de la note. (J’ai fait tremper la plaque une nuit dans du vinaigre pour récupérer la couleur, c’était plutôt efficace)

La partie centrale est composée de deux planches collées, l’idée c’est surtout de virer la vieille colle pour gagner en étanchéité:

Cette partie là c’est franchement mal passée, j’ai pas réussi à recoller parfaitement les deux planches et il y a toujours de l’air qui s’échappe. C’est surtout du à un manque de préparation, j’aurais pu prévoir plus que 2 serre-joints.

ensuite vient le remontage de la mécanique. Pour remettre les ressorts correctement, j’ai pris un tube de stylo bic. Ca fonctionne plutôt bien, mais ca reste tout de même long et minutieux. Il n’y a qu’un seul axe le long de l’instrument et ca devient de plus en plus difficile de le pousser avec le nombre de clés qui augmente (malgré l’huile)

Le résultat est un mélodica sensiblement similaire à celui de départ, hélas pas beaucoup plus étanche mais sans cette odeur de vieux renfermé non plus, ce qui est un avantage non négligeable. Si l’envie me reprend, je saurais comment mieux faire !