Ah, DQ11… Sans tomber dans le 3615 ma life, c’est le jeu doudou dont j’avais besoin quand il est sorti. C’est le point culminant d’une série vieille de plus de 30 ans. Yuji Horii, n’étant pas le pire réalisateur, a su lui rendre honneur en restant fidèle à son classicisme habituel ; on reste comme toujours sur une base de poncifs éculés, mais employés en toute intelligence pour en faire quelque chose de plus intéressant que la somme de leurs parties.
Et puis, il y a le personnage de Sylvando (❤️) : au premier abord, je me suis dit “misère japon, on est en 201X quand même !” devant ce cliché queer-codé semblant tout droit repompé sur Albin de La Cage aux Folles. Au final, il n’est jamais le dindon de la farce. C’est même plutôt, narrativement comme dans le gameplay, un vrai liant pour l’équipe, capable d’être un soutient de poids dans tout les rôles, n’en déplaise à cette ordure de Koichi Sugiyama. En parlant de Sugiyama, le gros point faible du jeu, c’est sa bande-son. Le vieux compositeur est en bout de course, et ça se ressent ; les compositions sont peu nombreuses et faiblardes comparées à ce à quoi ce diable nous a habitués. Dommage…
Si tu t’estime être une grosse légume du JRPG pour qui les Shin Megami Tensei sont une promenade de santé, le jeu propose des options de difficultés ! Que ce soit des monstres plus forts, ou l’impossibilité de porter des armures, il y a de quoi se faire un challenge à la carte. Mais déjà de base, sans trop grinder non plus, le jeu offre du répondant.
Enfin bref, vas y, fonce, il n’a pas volé sa bonne réputation 😅