Pouet des linguistes atterré·es :

Pendant ce temps-là, un essayiste ultra-conservateur (qui n’hésite pas à publier souvent ses avis sur la langue fondés sur la méthode du doigt mouillé dans la soupe réac version basique sans édulcorant) vient de publier le plus sérieusement du monde un article dans Le Figaro aujourd’hui où il défend l’hypothèse que “chocolatine” serait un anglicisme “chocolate-in” de l’époque (tenez-vous bien!) médiévale quand l’Aquitaine était anglaise. Soit bien avant l’arrivée du chocolat en Europe, of course. Sacrés anglais.

Son amour de l’extrême centralisme et sa peur de l’Autre le poussent jusqu’à partir en guerre contre l’existence de deux mots pour nommer la même pâtisserie, quoi…

Source : https://social.sciences.re/@tract_linguistes/113792311619900698

  • kronarbob@lemmy.world
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    2 days ago

    Ce sujet puéril est remis en avant juste avant ou juste après des énormes magouilles du gouvernement (mais non c’est pas quotidiens les magouilles, allons). C’est un épouvantail fait pour détourner le peuple des vrais problèmes !!

    PS: on dit petits pains, bande de barbares !

  • cyrano@lemmy.dbzer0.com
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    3 days ago

    Pour un peu d’approndissement

    https://www.geo.fr/histoire/pain-au-chocolat-ou-chocolatine-que-dit-lhistoire-214440

    Pas de débat sur l’appellation “viennoiserie”, qui vient de la ville de Vienne. Dès le XVIIème siècle, peut-être avant, les ouvriers autrichiens maîtrisent la fabrication de produits réalisés à partir de pain, comme le kipferl, l’ancêtre du croissant.

    À son arrivée en France en 1770, il n’est pas impossible que Marie-Antoinette d’Autriche ait rapporté quelques viennoiseries dans ses bagages. Ce sont ensuite deux Autrichiens, August Zang et Ernest Schwarzer, qui ouvrent en 1837 leur “Boulangerie viennoise” au 92 rue de Richelieu dans le IIème arrondissement de Paris.

    Ils importent chez nous leur savoir-faire et commercialisent les premiers croissants… ainsi que leur version chocolatée, le Schokoladencroissant, ou Schokoladen, pour faire plus court. Avec l’accent autrichien, le “d” se prononce “t”. Résultat : les Parisiens se mettent à utiliser le mot qu’ils entendent, soit “chocolatine”.

    Au début du XXème siècle, les boulangers français se réapproprient le Schokoladencroissant et remplacent la pâte à pain par de la pâte feuilletée. Il faut un nouveau nom, pourquoi pas avec le mot “pain” pour faire le lien avec leur métier. Ils pensent tout simplement à “pain au chocolat”, l’expression rappelant le traditionnel goûter des enfants. La confusion est née.

    Le nouveau nom est adopté par les Français, mais pas tous ! Dans une grande partie du sud du pays, en Aquitaine et en Occitanie, des irréductibles ont préféré garder l’appellation d’origine. De quoi renforcer le clivage nord/sud.

  • inlandempire
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    3 days ago

    ON DIT CHOCOLATINE PARCE QUE C’EST LE VRAI NOM PARDIEU