C’est être debout entre deux portes.
arrière couloir tamisé
le costume noir chemise blanche
pas gris, ni beige, ni bleu foncé
Noir textile est la couleur du service serviteur
des contrats de travail un jour ou deux renouvelés
Au fond d’un couloir vide
j’ai déplacé une chaise
et attendu entre deux horaires,
dans la lumière interstice
ma chemise blanche aux boutons nacrés
que quelque chose perce en silence.
Nouvelle place, nouveaux vêtements
si tu fais ça chez toi
une chaise entre deux portes
Le monde n’a jamais été regardé de cette manière.
J’aime ça aussi, le rythme, le souffle, l’utilisation du blanc, de la page, etc.
Les formes imposées, c’est intéressant, ça oblige à réfléchir à comment faire le rythme, la fluidité ou la rupture et le sens sans paraître forcé. Tu peux même casser le rythme du vers. Ça marche pas toujours, je dis pas et puis t’as le droit de pas aimer.
Je lis un peu de poésie, surtout de la contemporaine, qui est quasiment toujours libre, et c’est drôle parce que parfois on y retrouve des rythmiques classiques mais cachées.
Tu m’intéresses :)
à l’occasion, postes des exemples ici ? (sans tout révéler pour qu’on puisse chercher)