• ՈրբունիOPM
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    5
    ·
    5 days ago

    En France ça fait dix ans là. Trente ans qu’il n’y a plus de tri ambulant. La blague c’est que ça fait au moins cinquante ans qu’on sait que dépendre du pétrole c’est peut-être commode mais ce n’est pas la solution à long terme, mais ça n’a pas aidé le ferroviaire européen.

    • Ceux qui nous dirigent savent mieux que nous les péquenauds… enfin, c’est ce qu’ils croient!

      En Belgique, à la fin des années 1990 on a encore transformé à grands frais d’anciennes automotrices pour ce transport… pour supprimer les services de trains postaux quelques années plus tard…

      Pour qui veut, j’ai rédigé en 2004 un article sur ces rames postales et l’ai remis sur ma page personnelle “Friendica” : https://friends.gayfr.social/display/b966e8fa-6867-9cd3-9e0a-8b7357458575

      Je me souviens, lorsque j’étais étudiant dans les années 1985-1990, il n’était pas rare qu’un sac de courrier voyage de jour dans le fourgon d’un train de voyageurs… On avait même le transport de “valeurs”, j’ai encore eu le carnet pour la consignation de ces “valeurs” qui pouvaient émaner de la Poste ou du factage interne à la SNCB, lui aussi sacrifié sur l’autel de l’(in)efficacité!

      • DerPlouk@lemm.ee
        link
        fedilink
        Français
        arrow-up
        4
        ·
        5 days ago

        Je me souviens, lorsque j’étais étudiant dans les années 1985-1990, il n’était pas rare qu’un sac de courrier voyage de jour dans le fourgon d’un train de voyageurs…

        Quand j’étais à l’étranger, dans une zone sans trains (pas de fermeture de ligne, il n’y en avait jamais eu), il y avait des cars de ligne. L’espace passager de certains cars était un peu raccourci à l’arrière pour dégager une partie fourgon, qui permettait de transporter courriers et colis postaux. Comme ça, les deux services se subventionnaient l’un l’autre et ça permettait d’avoir un bon niveau de service à la fois passager et postal, alors que c’était un coin extrêmement paumé : densité de population 100 fois inférieure à la moins densément peuplée des provinces belges…

        Ici (campagne de France) on préfère séparer les deux, payer plus au total et avoir un service nettement inférieur 😃

        • En Belgique, à la grande époque du tram Vicinal, il y avait souvent une boîte aux lettres accrochée à l’avant du tram pour récolter les lettres dans les villages desservis sans compter que le tram vicinal a transporté des choses improbables comme des cochons, des poules et j’en passe! Certains jours de marché, c’était épique à ce que j’ai lu dans les ouvrages racontant l’histoire de la SNCV.

          On ne fait pas mieux ici en ce qui concerne les zones rurales… Il faut parfois faire des kilomètres pour trouver une agence bancaire ou un bureau de poste et si on a pas de voiture…

            • On disait même tout simplement le “Vicinal” même après que la plupart des lignes de trams aient disparu… D’ailleurs avant leur dissolution en 1991 et leur intégration au TEC et à De Lijn, la SNCV avait opté pour “Les Vicinaux” comme marque commerciale.

              Pour la belgitude, faudra t’y faire! Je suis d’une belgitude sans nom que je cultive avec le plus grand soin. 😂

              Vous appelez ça comment chez vous?

              • DerPlouk@lemm.ee
                link
                fedilink
                Français
                arrow-up
                3
                ·
                edit-2
                4 days ago

                Vous appelez ça comment chez vous?

                Je dirais chemins de fer secondaires ou départementaux ; mais ils ont disparu il y a tellement longtemps… Ma ferrovipathie est de plus en plus limitée, d’autres me corrigeront peut-être.

                À part localement peut-être, ils n’y avait pas vraiment de confusion sémantique avec les tramways. Pourtant ces petits trains (également populairement appelés «tacots») arrivaient en grande ville – en tout cas à Toulouse – par les routes.

                Dans ma montagne, ils étaient effectivement appelés des tramways, mais parce que dans ce cas là c’étaient vraiment des tramways bien qu’ils fassent 20 bornes dans la campagne/montagne : ils roulaient sur les routes, il n’y avait pas de loco, ils étaient électrifiés. (Et ils ont disparu avant la 2e Guerre Mondiale).

                edit : hum… je viens de voir que dans la vallée à l’Est de la mienne, leur petit train était appelé tramway. Bon… 😀

                Quant à l’adjectif «vicinal», il n’était communément employé que pour les «chemins vicinaux». Le terme est tombé en désuétude, ce sont maintenant des routes/voies communales, le changement de dénomination administrative ayant fini par percoler.

                • Le mot vicinal désigne chez nous aussi un petit chemin dans les zones rurales et c’est assez bien dans le sens que l’académie française donne au mot vicinal : https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9V0717

                  Probablement qu’il est aussi tombé en désuétude chez nous aussi.

                  Pour ceux que cela intéresse (même si ça n’est pas ferroviaire) : https://chemins.be/atlaschemins

                  Pour revenir aux trams vicinaux, les premières lignes étaient exploitées à vapeur et la toute première est la ligne qui relia dès 1885 Oostende à Nieuwpoort (Je garde toujours l’orthographe locale des noms de lieux et au besoin met la traduction en français). Le réseau de la SNCV était pensé comme complément au “grand” chemin de fer pour aller là, où ça n’était pas possible ou pas assez rentable. N’oublions pas que le rôle premier du chemin de fer (vicinal) était le transport des matières premières utiles à l’industrie naissante. A son apogée, le réseau de la SNCV a atteint un développement, au mitan des années 1930, près de 5000 km (autant que le grand chemin de fer!).

                  Finalement, nos trams vicinaux s’apparentent plus (toute proportion gardée) à ce que les américains appellent “Interurbans” ou pour rester européens : Überlandstraßenbahn en Allemand.