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Cake day: August 9th, 2023

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  • J’ai trouvé la vidéo intéressante, pas mal de répétitions, ça aurait pu être plus court. J’ai trouvé particulièrement intéressant, la définition du néolibéralisme qui tranche avec le libéralisme précédent en ce que c’est un idéal à créer par la force publique, qui nécessite d’éduquer les masses à rentrer dans les clous. Elle affirme qu’il existe au travers de chacun de nous car nous sommes largement dressés pour le faire vivre. Ce sont des idées intéressantes.

    J’aime bien aussi le fait qu’elle pointe le mépris du macronisme envers le peuple.

    Je ne suis toutefois pas totalement emballé par sa vision du monde, elle écarte largement la question économique, pas convaincue par le marxisme qui ne voit tout que par ce prisme. Ca me laisse l’impression que ça devient un angle mort de sa pensée. Elle n’évoque pas le retour de la barbarie et de la guerre, par exemple pour elle, le néo-libéralisme repose sur la mondialisation et Trump est anti-mondialisation et donc n’est pas néo-libéral. Ca laisse l’impression qu’à force de pointer le néolibéralisme comme cible, elle perd de vue le reste.

    Ca m’a rappelé de vieilles idées que j’avais où je me disais qu’on pouvait appliquer la définition du totalitarisme d’Arendt au néo-libéralisme : Un paradis à atteindre (la concurrence libre et non faussée), des ennemis objectifs (les syndicats, les institutions de régulation, de justice sociale), la conviction que leur idéologique correspond à une réalité naturelle et scientifique qu’il faut simplement aider à advenir, la vision de l’humanité comme une masse d’individus et non pas comme une société structurée (Stiegler parle du peuple comme d’une réalité et j’ai du mal à la suivre là-dessus mais assurément, la société est structurée)…

    Partant de là, la dérive totalitaire de Trump, portée par les entreprises qui ont largement profité de la logique néolibérale me semble non pas une opposition au mouvement mais son aboutissement.





























  • Je me suis posé la question mais comme je suis en tout électrique, l’installation n’est pas évidente.

    L’autre truc qui me freine, c’est la réparabilité à long terme. Il y a la question des pièces détachées déjà évoquées, la disponibilité du dépanneur auquel j’ajoute l’avenir incertain qui nous attend. S’il y a une guerre ou qu’on descend un grosse marche en terme d’ordre social, je me dis que j’aurai plus de facilités à trouver des trucs à cramer dans un poêle à bois à haut rendement que de faire réparer une PAC ou d’attendre le rétablissement du courant.