• @CamusOP
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    311 months ago

    La prolifération des trolls et des commentaires sans valeurs sur les réseaux sociaux a entrainé, depuis la sortie de la pandémie de Covid19, une baisse significative des interactions entre les internautes (dégoûtés ou démotivés) et les médias. Certains médias ont d’ailleurs supprimé ou réduit leur espace de commentaires. Cela peut se comprendre si l’on installe à la place un dispositif de valorisation des réactions des internautes (inscription, modération efficace…) qui conduise à engager une véritable conversation autour des informations partagées par le média. Ce retour aux sources de l’utopie d’Internet – l’un des premiers sites grand public américain en 1995 s’appelait Salon.com – suppose l’organisation d’un espace d’échange civilisé pour que la conversation soit riche et utile… mais exige aussi des journalistes de montrer l’exemple.

    Organiser de nouveau un véritable flux de commentaires sous chaque article exige des moyens importants de modération, y compris par les journalistes-auteurs eux-mêmes. Les médias font appel à des agences spécialisées (comme LaPlume, Tribu ou d’autres) et commencent à se tourner vers les possibilités de l’Intelligence Artificielle pour endiguer le flot des com’.

    Du côté des journalistes on peut penser que si les médias concentraient leurs efforts sur la diffusion d’enquêtes et de reportages fouillées -et utiles- en séparant nettement ces contenus-là de l’expertise (réelle) qui permet de leur donner du sens, on calmerait un peu l’envie des internautes de jouer la surenchère. Des médias plus clairs et plus utiles seraient moins sujets aux débordements d’avis en favorisant une conversation enrichissante pour tous. Pourquoi pas ? Et si les journalistes montraient l’exemple en devenant des passeurs d’informations pertinentes, d’expertise réelle et de solutions inspirantes ?

  • Snoopy
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    edit-2
    11 months ago

    Si je prends l’exemple de mes coms sur le cheval et le compost, je trouve que c’est pas vraiment simple car on avait tous deux des exemples pertinents.

    Après, même si parfois c’est chaud, c’est un exercice que j’apprécie et qui délie mes pensées et m’ouvre d’autres champs. Parfois ça sert à rien pcq on a déjà un avis sur la question. Mais ça me reste une piste que je peux explorer.

    Quant aux experts, je suis méfiant…peut-être qu’on leur accorde trop de crédit. Entre Raoult qui devient malboule ou une pédiatre de la petite sirène qui propose d’interdire les traitements hormonaux pour les jeunes transgenre…Je crois qu’il faut surtout revoir tout le processus de diffusion de l’info et d’analyse. Peut-être eviter de les diffuser à chaud sans avoir plus d’éléments et d’informations concrètes.

  • Snoopy
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    111 months ago

    On pourrait établir une carte numérique, ça mettra fin à l’anonymat. Mais si garantir l’information est à ce prix je veux bien.

    On peut aussi concevoir un petit programme qui fait une synthèse un peu comme celui qui vérifie les CGU, une sorte de Yatta numérique :

    • structure appartenant à …
    • actionnaires
    • mot clé utilisés par l’éditeur
    • protocole de l’étude
    • relecteur de l’étude et leur interet
    • titre putaclick ?
    • textes et images réalisé par IA ?
    • Présence sur d’autres sites et leur orientation ? Actionnaires commun ?
    • contenu informationel ou à charge émotionnel ?
    • traqueurs et pubs ? Pistage ?

    Et, on fait pareil pour les commentateurs. Par exemple, moi Snoopy ou DniMam :

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    • @gamma3@lemmy.world
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      fedilink
      311 months ago

      L’anonymat ne garantie pas les informations. Les fakes news provenant d’ influenceurs le prouvent bien. Fb et ses commentaires avec des comptes officiels aussi. Et certains ne se privent pas pour appuyer certaines nouveautés. Je tiens à être couvert d’un pseudo sur le web. C’est sur qu’avec une petite enquête ont est tous retrouvable.

    • @CamusOP
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      311 months ago

      Honnêtement je tiens à l’anonymat. Y mettre fin c’est la porte ouverte à toutes les dérives de renseignement

      • Snoopy
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        edit-2
        11 months ago

        Je tiens à mon anonymat aussi mais on laisse bien trop d’infos sur notre sillage pour etre anonyme et donner vie à Lemmy.

        Je pense qu’un agen des renseignement généraux n’auras aucun mal à nous trouver et nous dira où on habite. Et on sera estomaqué.

        Il lui suffit de recouper toutes les infos postés en étant mamie tricot. Ce que je propose c’est le meme travail que les renseignements généraux pour établir cette carte numérique.

        Et ce serait bien de le faire aussi au niveau de l’Etat. Vu leur casseroles, je m’étonne qu’on ait pas augmenté le budget de la DSG pour faire un rapport sur l’Etat, les lois, le lobby.

        • @CamusOP
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          111 months ago

          Honnêtement, à voir. Je pense qu’avec quelques alts, un VPN et un peu d’attention, on peut quand même pas mal réduire le risque