Les batteries de demain embarqueront un électrolyte solide et une association de lithium métal et de soufre, une configuration très prometteuse en termes de rendement et d’efficacité. Mais cette prochaine génération d’accumulateurs peine à sortir des laboratoires, en raison de défaillances persistantes à l’interface entre ses différents composants. Didier Devaux, chargé de recherche en électrochimie au CNRS, est à la tête d’un projet[1] qui vise justement à « comprendre ce qui ne fonctionne pas dans ces nouveaux assemblages et parvenir à lever ces verrous à moyen terme ».