Certes, près de trois ans après la désintégration à l’été 2021 de l’administration Ghani à Kaboul, la défaite – par KO et chaos – du camp pro-démocratie sous les coups de boutoir des mollahs talibans et de leurs troupes zélées, pour ne pas parler du retrait précipité*, sinon désordonné, voire déshonorant, d’une coalition internationale éreintée par deux décennies de présence, d’espérance et d’impuissance conjuguées, cette nation passerelle entre les Asies centrale et méridionale ne s’est pas départie de sa jurisprudence crisogène, ni de sa fébrilité maladive, moins encore de sa sinistralité coutumière. L’actualité de ces derniers jours, des semaines passées, en témoigne plus qu’il ne faudrait.