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Trois escadrons de gendarmerie mobile (EGM) n’ont transmis aux enquêteurs aucune image de leurs caméras-piétons. L’EGM de Saint-Étienne-lès-Remiremont a expliqué que ses caméras étaient en maintenance. Celui de Chambéry s’est excusé : malgré la réquisition adressée par l’IGGN, il a essayé d’extraire les images trop tard, au-delà du délai de trente jours où elles sont effacées automatiquement. L’EGM de Cherbourg n’a fourni ni images ni explications.
Certaines caméras-piétons ont bien été saisies par l’IGGN mais n’ont jamais été exploitées par ses soins (EGM de Clermont-Ferrand). La plupart des images ont bien été visionnées et en partie retranscrites. Mais une grande partie des tirs tendus, insultes et autres propos problématiques qui y figurent ne sont même pas mentionnés.

