Après La Meute, les partisans d’une candidature unique à gauche en 2027, sans le candidat de LFI, oscillent entre inquiétude et espoir avant le congrès du PS.
L’hypothèse d’une candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2027 ne peut être éteinte qu’avec un candidat unitaire
Tout à fait, si le reste de la gauche veut une chance de rivaliser avec JLM, il faut qu’ils mettent leurs différences de côté.
Toutefois, le système politique en place fait que c’est plus important pour chaque parti de garder son indépendance pour avoir le remboursement des frais de campagne (et plus discrètement pour maintenir la légitimité des baronies locales), quitte à ne faire chacun que 3% dans son coin.
Je prédis que tous ces gens qui font aujourd’hui des gros discours d’union vont d’ici 2027 être dans le discours opposé de la division “votez pour nous ou la gauche va perdre”. Le PS sacrifiera son aile gauche et se ralliera derrière Glucksmann pour ne pas agoniser. L’après, Ruffin, Castets et EELV se rallieront derrière une seule candidature sous la bannière EELV et se vautreront. Le PCF et Lutte Ouvrière enveront chacun un loser dans son coin faire une campagne sans buzz. Le seul parti que je peux voir accepter de mettre de côté sa candidature pour laisser de l’espace au reste de la gauche est le NPA-A, et il ne représente pas grand chose électoralement.
En pratique, s’ils veulent faire quelque chose, ils doivent soit se rallier derrière une des baronies (PS/LFI), soit carrément renoncer à se présenter pour laisser de la place aux autres. C’est pas joyeux mais c’est comme ça.
S’ils veulent vraiment tuer la candidature de Mélenchon, le mieux qu’ils peuvent faire est soutenir quelqu’un d’autre de LFI. Par exemple dire “si vous choisissez Guétté on fait une union” et voir si ça produit quelque chose dans les médias et dans la base militante. Mais est-ce qu’ils sauront mettre leur hubris de côté pour réaliser que la majorité des militants de terrain de gauche qui vont aller gratter les abstentionnistes en porte à porte avant l’élection vont soutenir LFI quoiqu’il se passe ? J’en doute.
À eux de me donner tort en trouvant une stratégie qui ne va pas handicaper la gauche plus qu’autre chose.
Tout à fait, si le reste de la gauche veut une chance de rivaliser avec JLM, il faut qu’ils mettent leurs différences de côté.
Toutefois, le système politique en place fait que c’est plus important pour chaque parti de garder son indépendance pour avoir le remboursement des frais de campagne (et plus discrètement pour maintenir la légitimité des baronies locales), quitte à ne faire chacun que 3% dans son coin.
Je prédis que tous ces gens qui font aujourd’hui des gros discours d’union vont d’ici 2027 être dans le discours opposé de la division “votez pour nous ou la gauche va perdre”. Le PS sacrifiera son aile gauche et se ralliera derrière Glucksmann pour ne pas agoniser. L’après, Ruffin, Castets et EELV se rallieront derrière une seule candidature sous la bannière EELV et se vautreront. Le PCF et Lutte Ouvrière enveront chacun un loser dans son coin faire une campagne sans buzz. Le seul parti que je peux voir accepter de mettre de côté sa candidature pour laisser de l’espace au reste de la gauche est le NPA-A, et il ne représente pas grand chose électoralement.
En pratique, s’ils veulent faire quelque chose, ils doivent soit se rallier derrière une des baronies (PS/LFI), soit carrément renoncer à se présenter pour laisser de la place aux autres. C’est pas joyeux mais c’est comme ça.
S’ils veulent vraiment tuer la candidature de Mélenchon, le mieux qu’ils peuvent faire est soutenir quelqu’un d’autre de LFI. Par exemple dire “si vous choisissez Guétté on fait une union” et voir si ça produit quelque chose dans les médias et dans la base militante. Mais est-ce qu’ils sauront mettre leur hubris de côté pour réaliser que la majorité des militants de terrain de gauche qui vont aller gratter les abstentionnistes en porte à porte avant l’élection vont soutenir LFI quoiqu’il se passe ? J’en doute.
À eux de me donner tort en trouvant une stratégie qui ne va pas handicaper la gauche plus qu’autre chose.