Parfois, une image ne se regarde plus. Elle se consomme. Elle défile. Elle clignote. À l’heure des carrousels en rafale, des typographies surchargées, des grilles d’Insta remplies jusqu’à l’étouffement, le design graphique semble avoir adopté une esthétique de l’excès. Trop de bruit, trop de couches, trop de « regarde-moi ». Mais dans ce trop-plein visuel, que reste-t-il de l’image comme langage ? Comme construction de sens ? Comme respiration ?