Le 19 septembre dernier, la grande salle du Forum des images à Paris était pleine à craquer pour assister à la cérémonie d’ouverture du dernier cycle proposé : « Les femmes de Taïwan font des vagues ». À l’affiche, le film récompensé du prix de la meilleure réalisatrice au Golden Horse 2022 : Gaga de la réalisatrice taïwanaise Laha Mebow.

Première cinéaste aborigène de l’archipel, Laha Mebow, quarante-sept ans, se consacre depuis des années à faire découvrir la culture Atayal, la tribu aborigène taïwanaise dont elle est originaire.

Dans Gaga, elle met en scène la confrontation entre les traditions ancestrales et le système démocratique à travers l’histoire d’une famille aborigène dont le chef décide de se présenter aux élections locales. Entre rires et larmes, Gaga est un film poignant sur la réalité aborigène taïwanaise. Rencontre avec une réalisatrice convaincue