Les infrastructures routières/ferroviaires, c’est le gros défi de tous les pays occidentaux. Les constructions d’après-guerre commencent toutes à fortement se dégrader. Avec le plus gros risque concernant les ponts évidemment, il faut inspecter et réparer. Il y a un soucis de pognon évidemment, mais aussi d’expertise : inspecter un pont pour savoir s’il est en bon état, c’est un métier particulier et on va en manquer.
Alors certes les évolutions technologiques (photogrammétrie, intelligence artificielle, etc.) peuvent faciliter la tâche pour réduire le nombre de déplacements sur le terrain. Mais ça ne suffit pas: selon Wikipédia, on compte 200 000 ponts en France de portée de plus de 5 mètres. On considère qu’un vieux pont doit être inspecté tous les 3 ans. Ça fait 67000 ponts à inspecter par an, soit 180 ponts inspectés par jour. C’est un travail colossal, et c’est aussi sans prendre en compte les réparations qui vont découler des inspections.