Je poste ici pour ne pas heurter les modéré⋅es de c/france : on est dans une commu beaucoup plus à gauche, donc ne venez pas râler dans cette discussion si votre définition s’arrête à PS / EELV, merci.
(source : Live Le Monde)
Le Parti socialiste prêt à négocier avec les macronistes et LR, annonce Olivier Faure
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a affirmé vendredi matin que son parti était prêt à négocier avec les macronistes et Les Républicains sur la base « de concessions réciproques » en vue de la formation d’un nouveau gouvernement qui aurait un « contrat à durée déterminée ».
M. Faure, qui sera reçu vendredi à midi à l’Elysée, s’est dit prêt sur Franceinfo à faire « des compromis sur tous les sujets », y compris les retraites, et souhaite qu’Emmanuel Macron désigne « un préfigurateur » qui organiserait cette négociation entre forces politiques avant de nommer un premier ministre.
« Je suis prêt à venir discuter de tous les sujets et voir ce qu’il est possible de faire sur une durée limitée », a affirmé M. Faure, reconnaissant discuter déjà avec « des membres du bloc central ». « Il faut bien qu’on trouve une solution parce qu’on ne peut pas mettre le pays à l’arrêt pendant des mois », a-t-il plaidé.
M. Faure a admis que cette négociation ne concernerait pas l’ensemble des forces du Nouveau Front populaire (NFP) puisque « les “insoumis” se sont auto-exclus de cette discussion ». Quant à LR, « Laurent Wauquiez peut venir autour de la table mais ce que je veux, [ce sont] des concessions réciproques », a-t-il dit.
Au sujet de la réforme des retraites, que le NFP voulait abroger, Olivier Faure s’est dit « responsable » et a affirmé avoir « conscience qu’il y a de l’argent à trouver ». « J’ai dit que j’étais prêt à ce que, avant d’abroger, nous commencions à rechercher les financements, et pendant ce temps-là, [on] gèle cette réforme », a-t-il expliqué.
« Vous ne croyez quand même pas que je vais venir dans une discussion en expliquant que je vais assurer la continuité du macronisme ? », a-t-il aussi mis en garde.
Le nfp est tout à fait prêt à faire des compromis à l’assemblée, ça s’appelle des amendements.
Le projet de loi de finance par exemple à été grandement amendé. Mais le gouvernement a préféré, comme chaque fois depuis deux ans, revenir au texte initial et passer en force.
Les extrémistes qui ne font pas de concessions, ce sont les macronistes. Sauf quand il s’agit de voter des lois fascistes, là ils sont prêt à toutes les compromissions avec le RN.
J’y irais même plus loin en soulignant que le programme présidentiel de LFI était un programme fondé sur des compromis et des discussions internes assez complexes.