Discussion du soir avec ma copine sur cette question qui sortait un peu de nulle part, nous n’avons pas prévu d’avoir d’enfants avant encore quelques années.
Elle est clairement en faveur d’autoriser les copains/copines à venir à la maison. Son argument étant “de toute façon, ils trouveront un endroit, tu préfères que ce soit dans un environnement sécurisé ou dans un lieu complètement aléatoire ?”
Je comprends l’idée sur le fond, mais j’ai été éduqué “à l’ancienne” là-dessus, porte ouverte quand j’avais 16-17 ans et que ma copine passait à la maison, et les rares fois où elle dormait c’était dans une chambre séparée.
Forcément ça a changé quand j’ai eu mon logement étudiant (logique, ils se doutaient bien que je faisais ma vie), mais du coup je ne sais pas trop quoi penser pour la tranche 15-18.
Ta copine a raison. Puis comme tu le dis toi même, tu as été éduqué “à l’ancienne”. Les temps ont changé. Les femmes n’ont plus de dottes (façons de parler).
Il est essentiel de s’adapter aux temps qui changent et de garantir la sécurité de ton enfant plutôt que ton image. Après tout, cette histoire de séparer les amants à l’adolescence était là pour prévenir des enfants non désirés à une époque sans contraception - et par extension d’éviter d’attirer le “déshonneur” sur la famille.
Aujourd’hui il est important d’éduquer à la contraception. De leur confier un espace ‘safe’ dans lequel ils peuvent s’épanouir et de leur donner une oreille attentive. C’est le meilleur moyen d’éviter que ton gamin fasse quand même ce qu’il veut mais en prenant des risques et en se disant que tu es un gros relou.
N’hésite pas non plus, au moment venu, d’en parler à une institution axée sur les adolescents, qui pourront t’apporter une véritable réponse adaptée.
Merci pour ton retour !
Je suis clairement d’accord avec cette approche, ce qui m’a interpellé c’est ma propre réaction inconsciente. Comme quoi l’éducation ça laisse des traces (mais rien sur lequel on ne puisse pas travailler)
@france Je suis d’accord, pour moi c’est pas une question d’âge c’est une question de consentement. Si le consentement est appris et compris et appliqué, il n’y a aucun pb à ce que les deux (ou plus) dorment ensemble.
Et inversement, même adulte si le consentement n’est pas appris la personne ne devrait pas dormir avec quelqu’un.e d’autre. Mais bon, c’est une autre histoire.
On a expérimenté. Les copines sont en général très polies, un peu dans leurs petits souliers (c’est mignon). Par contre, on ne peut pas s’empêcher de créer des liens et c’est un peu pénible quand le fiston change trop souvent. Donc rétrospectivement je dirais oui pour les premières expériences puis je demanderais rapidement au fiston d’être un peu sûr de la liaison avant de la ramener à la maison.
Merci pour le retour!
Aucune idée car j’étais un hermite. Dans mes souvenirs, les ami.e.s de mes frêres et soeurs étaient défoncé.e.s et fumaient de l’herbe. Donc sincèrement, ya pas que le couple.
Par conséquent, je pense que j’attendrais pas leur adolescence 16ans c’est tard, pour leur enseigner les moyens de protection contre les MST et grossese. Vers 10-12 ans en fonctions de leur maturité pcq bon les enfants, ado comme adulte ça ne grandit pas tous de la même manière.
Je pense que j’aborderais aussi la question du consentement, mais pas la version tasse de thé car c’est trop vague, pas assez précis. Surtout quand il s’agit de communiquer nos envies, de séduire, de demander ou encore de gérer la jalousie, chagrin, et le cercle de ce qu’on peut dire ou non…voire aborder le slow sex. Et d’autre choses.
Ou j’ai plutot une approche manuel car tatonner, expérimenter…j’ai detesté. Plus précisément les zones grises.
Quant à dormir sous le toit, ben à voir en fonction de l’invité où iel préfère dormir de façon à ce qu’iel soit pas bloqué dans une situation. Après, pour moi on est plus libre quand on a son chez soi pour des questions d’espaces meme dans un 8m2. La chambre, ct pas vraiment un espace intime.
La question ne s’est pas trop posée pour moi parce que j’étais moche et geek (mais bon une copine à 17 ans quand même !) mais je pense que je tolérerai à partir de 16 ans, donc je rejoins plutôt ta copine.
En fait c’est marrant, sur l’idée normalement ça ne devrait pas me choquer, mais l’idée de me retrouver au petit déjeuner avec les deux ados de 16 ans ébouriffés, ça me semble juste un peu bizarre.
Faudra sans doute que j’y réfléchisse plus
Cela fait bizarre, mais cela nous ramène aussi longtemps en arrière ;-)
@Camus alors à ce stade, c’est encore trop tôt pour mes enfants, mais à mon avis ça sera du cas par cas ; genre “si c’est un peu toujours le/la même et qu’il/elle est supportable, on tolère ; dans le cas contraire, à minima y’aura une petite conversation malaisante, voire une interdiction pure et dure” ; mais l’idée c’est que ça ne sera pas un dû, on n’est pas un hôtel
@Camus (parmi les critères que j’ai omis de noter mais qui auront évidemment un rôle à jouer : tout le collatéral des ébats en question)
Intéressant, merci pour le retour!
