J’y réfléchis depuis quelques heures maintenant, et je vois pas grand chose honnêtement. Ce qui s’en rapprocherait le plus, c’est encore quand je promène mon chien sans laisse sur des sentiers de randonnée ou en foret ; sans téléphone dans la poche, juste avec les clés de la maison d’un côté, et une clé à molette de l’autre (bin oui, on sait jamais, des fois qu’un énergumène trop belliqueux ne serait pas dissuadé par un malinois de 42 kilos). Les chiens n’ont pas la même notion du temps que nous. Pour eux, pouvoir se dégourdir les pattes sans entrave pendant une ou dix heures, ça revient au même : ils sont libres et c’est tout ce qui compte. Cette liberté hors du temps, je la ressens un peu par procuration quand je vois le mien arroser gaiement le moindre buisson venu. C’est un peu moins la liberdade quand il s’agit de rapporter le sac à crotte à la maison, cela dit.